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 I know everything about you, but I don't know you (ALISEL)

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Elwyn S. Halvey

Elwyn S. Halvey


◭ messages : 312
◭ arrivé(e) le : 29/12/2013
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MessageSujet: I know everything about you, but I don't know you (ALISEL)   I know everything about you, but I don't know you (ALISEL) EmptyMar 31 Déc - 15:48

Et hop là. Je fermai d’un geste sec le dossier, je reculai avec ma chaise du bureau. Joignant mes deux mains à l’arrière de ma tête. Je regardai le plafond et je lâchai un soupir d’aise. Putain, enfin fini ce fichu dossier…! Il m’avait fait vivre la misère pendant deux jours. Deux jours à travailler dessus non stop ! J’en avais eu marre, mais alors là vraiment marre. Bref, l’important c’était que je venais de finir. Et quand je l’avais fini.. Cela voulait dire.. Le vrai bonheur de ne pas le retrouver ! Parce que voilà quoi merde.. Bon au moins ce qui était bien, c’était quand je vais donner ce dossier à monsieur Cunningham il va sûrement être content parce qu’il y avait tout les éléments qui pourrait l’aider à faire sortir son client du pétrin. Je m’étais renseigné sur l’autre client d’un autre avocat et franchement, c’était pas plus rose. Au départ, je m’étais bien marré, puis après c’était devenu lourd. Adultère, homicide volontaire et vol à l’étalage. Bien pire que le client qu’avait l’avocat Cunningham. Bon, fin de pause. Il fallait que je ramène ça. Je pris le dossier, le mit dans mon sac. J’éteignis mon ordinateur et l’imprimante — qui me faisait une des misères: elle criait famine à l’encre jaune. « Oui oui.. Je vais t’en acheter une. » marmonnais-je. C’était une façon de dire à moi-même que je devrais renouveler un stock d’encres et non je n’avais pas parlé à mon imprimante de malheur. Je sortis de mon bureau avec mon sac et filait donc à la cuisine, je tâtai ma cafetière afin de vérifier si elle était chaude et que ça valait le coup de boire. Enfin bref, j’avais eu pour résultat: froid. Tant pis, je m’en paierais sûrement une en chemin. Du coup je pris comme d’habitude avant de sortir de mon appartement et de fermer la porte à clef. Je pris comme d’habitude l’ascenseur ayant une grave flemme de descendre les escaliers. Je sortis donc et prit ma moto. Je me préparais à nouveau, mettant les gants, replaçant mon écharpe, mettant mon casque puis je partis ensuite.

Je slalomais entre les voitures pour ensuite arriver pas loin de son bureau de travail. Je mis l’antivol de ma moto, sur le parking. Je regardai les gens qui passaient en même temps. Comme si je tentais de retrouver quelqu’un, comme si je savais que la personne que je tentais de retrouver.. N’était et ne sera pas là. Je lâchai un soupir et n’hésitai plus à entrer dans les bureaux des avocats. J’arrivais donc au bureau de l’avocat Cunningham.  J’avais veillé à demander s’il n’était pas en réunion quelque chose comme ça, s’il n’était pas en train de discuter avec un client. Après avoir appris qu’il venait juste de faire partir le tout dernier client de la journée, je remerciai la personne qui m’en avait informé. Je toquai à la porte après quelques pas et y entra tout en prenant le risque qu’il soit au téléphone. Je montrai légèrement ma tête par l’entrebâillement. Puis j’entrai en veillant à bien refermer la porte derrière moi. Je le voyais au téléphone, en train de tenter de terminer la discussion. Moi j’en profitais pour sortir le dossier que j’avais récolté, je lui montrais que j’avais ce qu’il voulait et le déposait sur son bureau. Quand l’avocat eut fini son appel, je lui tendis ma main pour le saluer. «  Toujours débordé ? » fis-je en guise de salut avec un léger sourire. « Je vous ai amené le dossier que vous aviez voulu, il y a deux jours.» fis-je en lui montrant du doigt la vie d'un autre client d'un autre avoc 'avérer utile.
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alistair z. cunningham

alistair z. cunningham


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◭ arrivé(e) le : 27/12/2013

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MessageSujet: Re: I know everything about you, but I don't know you (ALISEL)   I know everything about you, but I don't know you (ALISEL) EmptyMar 21 Jan - 11:41

Spoiler:
Rien n'est bon ou mauvais en soi,
à part si la pensée le rend tel.
elwyn ∞ alistair

Et bien qu’il fasse trop d’heures et qu’il regrette par moment de ne pas voir assez sa fille. Alistair est accro à son travail. Ce qu’il fait le passionne, le force à toujours pousser plus loin ses limites. Il ne trouvera jamais rien d’autre qui le poussera aussi loin dans ses retranchements que ce travail. Frôler les limites des convenances, de l’acceptable, jouer avec règles, les contourner, les utiliser à son avantage et emmerder la partie adverse. Le plus délicat est le côté duquel il se trouve. Toujours coupables, des hommes et des femmes – il ne fait pas dans la discrimination – peu recommandables. On ne cherche plus à comprendre l’intérêt de notre homme pour ces affaires-là. Il y a des choses que l’on ne cherche plus à comprendre chez Alistair. L’affaire que traite notre avocat pour le moment suit encore un meurtre sordide. Et comme d’habitude, il a sollicité l’aide d’une source précieuse pour compléter son dossier. Evidemment, Elwyn Halvey est en retard, mais Alistair ne s’en formalise pas. Depuis le temps, il a appris à utiliser ce retard à son avantage. Sinon ses affaires n’avanceraient pas. L’avocat est rigoureusement organisé dans son travail, le retard, il ne connait pas, il ne supporte pas. De fait, il a dû s’adapter au travail du détective privé. Il aurait pu le congédier, mais si Elwyn n’est pas très sérieux sur les délais, son travail est riche de détails. Et puis l’homme n’est pas dénué d’intérêt. Alistair l’apprécie.

C’est d’ailleurs à cet instant qu’il entre dans son bureau, alors qu’il est au téléphone. Il lève une main, lui intimant d’attendre une minute le temps qu’il termine son appel. Nora profitait que Rose soit à l’école pour téléphoner au père inquiet d’une petite toux entendue ce matin chez sa fille. La fillette est surveillée, l’institutrice prévenue et elle a dans son sac tous les médicaments qu’il lui faut si jamais cela s’empire. Alistair envisage de prendre congé si la toux continue. Il n’aime pas la savoir malade, et puis il a l’impression qu’elle se remet plus vite quand son père est présent auprès d’elle. Soucieux, il tient encore Nora deux minutes, puis il raccroche enfin. Il saisit la main que le détective lui tendit et lui sourit avant de soupirer à sa remarque. « Les gens pensent qu’être innocenté prendra moins de vingt-quatre heures... mais il n’y a pas qu’eux qui ont autre chose à faire. » Mensonge qui coule tout seul de sa bouche. Mais depuis le temps, il a facile d’éviter le sujet de la vie privé. Et puis ce n’est pas comme si cela regardait le détective. Alistair prend grand soin de protéger sa fille de sa vie professionnelle. Au vue de sa clientèle, il vaut mieux que le monde pense Alistair comme un homme volage, sans attache, et surtout sans aucune famille. Aucun point faible à utiliser contre lui. Aucune pression pour faire ce qu’on veut de lui. Puis il l’invite à s’assoir, avant de prendre le dossier qu’il lui amène. « Parfait, juste à temps. » Il lève un regard amusé vers Elwyn. Il sait qu’il a demandé ce dossier il y a deux jours, il se souvient bien avoir insisté méchamment pour que ce dossier arrive sans retard aucun. Il parcourt le dossier d’un œil distrait puis se renfonce dans son siège. « Bien, je regarderai à ça plus tard. Je pense que tu devrais me tutoyer depuis le temps, tu veux boire un verre ? J’ai besoin d’une pause. » Oui, depuis le temps, ils n’ont jamais partagé un verre ensemble. Pourtant, Elwyn avait de suite plu à Alistair, malgré son air brouillon, ses retards et son air débonnaire. Il n’avait tenu qu’à l’avocat de s’arranger pour que cela tourne à son avantage. A croire que c’est un don chez notre homme.
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