la petite histoire

Un amour sans jalousie est un amour imparfait.

«  Lhoas? » J’étais installé sur mon lit à lire un article écrit par ma mère quand cette dernière entra dans ma chambre après avoir frappé, je n’avais pas eu le temps de répondre qu’elle était déjà au pied de mon lit. Je souriais doucement, me demandant ce qu’elle allait me dire. Il n’était pas rare qu’elle vienne me voir pour parler, j’avais toujours était proche de mes parents, même si mes relations avec mon père était encore difficile avec sa manière de voir les choses et cette façon qu’il avait de tout vouloir diriger. «  J’ai vu ton devoir de littérature, ton professeur te conseille cette voie. » Je secouai la tête, sérieusement ? Le lycée, les choix de carrière venait à moi et hier je venais d’avoir une énième discussion avec mon père à ce sujet. Le droit. Devenir avocat. Mon rêve, mes envies ? Ne jamais prendre cela en compte pour mon père.  Je ne savais pas quoi répondre à ma mère, je devais me débattre avec mon père pour obtenir le droit de choisir la voie de la littérature, mais c’était loin d’être gagné. «  Oui, tu oublies certainement le repas d’hier soir ? Tu sais le fait que je suis censé suivre la même carrière que monsieur et que je suis censé reprendre le cabinet ? » J’arquais les sourcils la regardant soufflant légèrement tout en restant assez discret après tout elle n’y était pour rien. Je sentais ses bras s’écraser sur moi pour me serrer contre elle, ne me laissant pas le choix, je souriais doucement pensant que ce câlin ne pouvait que me faire du bien. J’espérais encore que mon père lâchera cette stupide requête pour étudier autre chose que le droit. «  Ça lui passera. » Lâchait-elle en se décollant de moi, je devais la croire sur parole ? J’avais de gros doute, mon père était tenace et je n’avais pas la même patience que ma mère. Elle pouvait tenir longtemps en essayant de faire changer d’avis à mon père, mais moi je pliais assez rapidement, peut-être que jusqu’à présent j’avais jamais réellement voulu quelque chose, alors que là je voulais vraiment devenir écrivain depuis plusieurs année. J’allais donc devoir me battre contre l’une des personnes les plus importantes pour moi : mon père.  

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«  Tu fais quoi là ? »  Je regardai mon meilleur ami qui détenait un dossier pour Harvard en littérature. Lui en littérature, j’adorais mon meilleur ami, mais lui s’était le sport pas la littérature, l’écriture et tout ce qui pouvait si  rapprocher. J’avais compris à la minute que j’avais vu le mot  ‘littérature’ dessus. Il voulait m’inscrire croyant que je faisais une véritable erreur.  «  Je t’évite de faire la plus grosse erreur de ta vie, mec. » Je soufflais m’emparant rapidement de ce foutu dossier, j’avais fait mon choix, certes je m’étais laissé guidé par mon père laissant de côté la littérature, mais j’avais faibli face à mon père. Des regrets ? C’était sans doute trop tôt pour le dire, après tout, je pouvais bien faire du droit tout en ayant l’envie d’écrire un livre ? Rien ne pouvait m’en empêcher sauf mon imagination si cette dernière me lâchait.  « J’ai fait mon choix, ce dossier ne sert à rien, j’ai déjà eu ma réponse pour l’université de San Francisco pour le droit, j’ai réussi à ne pas m’éloigner de ma ville, c’était l’une des conditions pour faire droit. »  Je souriais doucement laissant mon meilleur ami réaliser qu’il allait devoir me supporter  encore pendant quelques années. «  Attend, ça veut dire que tu seras avec moi ? Hm, j’imagine déjà les bonnes parties de rigolade. » Je tapais dans sa main avant de marcher avec lui dans les couloirs du lycée. Je venais de jeter ce fameux dossier dans la poubelle qui jonchait le couloir ce qui mettait fin à mon petit rêve d’étudier la littérature.

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Je me laissais tomber sur le canapé de mon appartement que je partageais avec Ruben, mon meilleur ami.  J’étais désespéré, mon père allait donc tout me faire ? Me faire prendre des chemins dont je n’avais jamais voulu ? Je pouvais concevoir le fait de devenir avocat, mais le fait d’être en couple avec une fille avec qui je n’avais  rien en commun? Impossible.  Elle était tout mon contraire, j’avais eu beaucoup de mal à parler avec elle, en réalité j’avais simplement espéré que mon rendez-vous finisse rapidement. Je pouvais la supporter en amie, ce n’était pas la première de ce style dans mes amies. Partager plus avec elle ? Mon père allait pouvoir s’accrocher, car là je ne comptais pas rester là à ne rien dire. «  Oh ! Mec, ça va ? »  Je soufflais regardant mon ami. Il voulait la véritable réponse ou une vérité arrangé ? Car, après tout mise à part cette rencontre, le reste de ma vie allait plutôt bien. Je me plaisais dans ce métier qu’était le droit, même si je trouvais certaine chose abusé, je m’y faisais commençant à écrire un livre comme je me l’étais promis.  «  On échange nos vies ? Je suis plutôt un bon sportif donc je peux prendre ta place ? » Je rigolais légèrement me levant pour attraper une plaquette de chocolat, j’avais sans doute l’air d’une fille à cet instant précis : quelque chose qui cloche et voici le chocolat pour me consoler. Je n’avais pas maman alors, je pouvais toujours compter sur les sucreries. Sans blague, j’espérais vraiment que ma mère arrive à faire changer mon père avec cette histoire de couple. Son père à beaux être riche, je n’avais pas envie d’être le copain d’une fille que je n’aimais pas ou encore n’appréciais pas plus que ça.  «  D’accord, j’ai compris, ton père à fait quoi cette fois-ci ? »  Je sentais le couteau se tourner dans la plaie avec la réflexion de Ruben. Je m’installais à ses côtés, croquant dans la tablette après lui en avoir proposé. «   Oh, tu sais il n’y plus que les filles qu’on force à fréquenter certain mec, moi aussi. Je suis devenu la chose de mon père. » Je  fermais les yeux sentant mon pote poser ma main sur mon épaule. «  Je vois ! Je sais ce dont tu as besoin. » Il m’emmena sur le terrain de basket pour me bouger un peu histoire d’oublier ce qui n’allait pas.

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« Lhoas ? » Je soufflais, que me voulait-elle encore ? Je sortais de la salle de bain et la voyait en petite tenue s’approchant de moi. Elle enroulait ses bras autour de mon cou venant embrasser mes lèvres avec fougue. Je ne résistais point me laissant faire finissant même par répondre à ce baiser. J’étais faible et un homme même si au fond je me sentais mal de faire cela, mais bon je n’étais pas en train de la forcer à la faire, pas vrai ? Je me laissais tomber sur le canapé la laissant tomber sur moi. On avait fini par s’endormir après avoir fait l’amour. Je me levais la laissant seule sur ce sofa une fois réveillé. J’allais à mon bureau, non pas pour faire mon boulot d’avocat, non, j’écrivais mon roman, une histoire d’amour qui parlait de deux personnes se rencontrant à Noel. J’aimais les fêtes de fin d’année et l’amour m’avait toujours fait fantasmer. Quand j’écrivais l’histoire d’amour, je pensais à Linoa … qui m’était impossible d’avoir dans ma vie à présent, vu que Makayna avait emménagé sous la demande de nos parents.