la petite histoire

apprends moi à croire qu'on oublie d'avoir mal

"Je m’envolerai un jour dans les airs, légère sur les ailes de mon père" excalibur l'épée magique

Charlotte Elyzabeth Sullivan. Tel est son prénom. Ses parents l’ont appelé ainsi, pour rendre hommage aux deux grands mère. Elyzabeth est la petite dernière d’une fratrie de sept enfants. Petite dernière et surtout unique fille de la fratrie. Six grands frères, c’est le rêve. Elyzabeth, fut protégée et choyée par toute la famille. Ses grands frères, l’embêté, la taquiné, mais elle était toujours la victime et celle qu’on criait jamais et pourtant la plupart du temps tout commençait par elle. Sa mère tenait un magasin de fleur, qui marchait très bien, qui marqué des mariages, des anniversaires. Son père riche homme d’affaire, était le modèle de la petite Elyzabeth, c’était son héros, son dieu vivant. C’était son papa à elle. Elle aurait tout fait pour lui. La petite fille avait tout pour elle, et elle avait la vie de princesse que toute les petites souhaiterait avoir. Elle garda son âme d’enfant en grandissant. Légèrement garçon manqué par le fait marquant de six grands frères. Elle aimait les voitures, le sport, jouer aux jeux vidéo, ce qui faisait d’elle une jeune fille adorait par ses frères. Alors qu’elle avait douze ans, son père ne revint pas d’un voyage d’affaire, son jet privée c’était écrasé, aucun survivant. La jeune fille hurla de tout son corps, elle perdit la voix et l’envie durant plusieurs semaines. Puis son plus grand frère lui dit « Lizzy, arrête de te morfondre et vit pour lui petite idiote ! Il vit en toi, il est là dans ton cœur ! Alors vit pour vous deux ! ». Cela la réveilla et elle revit, pour son père. Elle redevint très vite cette petite fille joyeuse et joviale. Son cœur était là dans son cœur et il ne la quitterait plus tel un ange gardien. La petite fille grandit bien vite et connu les premiers amours.

"Ce soir nos deux corps se mêlent, fiers d'une étreinte parfaite et si elle veut la vie, moi je lui donne la mienne. Elle a su m'affranchir de mes souvenirs. Nos deux corps se mêlent. Elle cogne dans ma tête" kyo

Lizzy avait maintenant dix-neuf ans. Elle était devenue une belle jeune femme. Elle travaillait avec sa mère dans son magasin de fleur. Elle aimait les fleurs, il y avait une âme dans chacune d’entre elle. Elle trouvait ca magique, elle regardait chaque bouquet qu’elle faisait avec ses yeux d’enfant. Et surtout elle était en train de connaître son premier amour. Gabriel, ce n’était pas forcément le garçon le plus innocent, mais c’était celui qui lui faisait perdre la tête. Sa mère n’était évidemment pas au courant, sinon elle lui interdirait formellement de le voir. Leur histoire commençait à peine et Elyzabeth était encore plus joyeuse que ce qu’elle n’était avant. L’amour lui donnait littéralement des ailes. Gabriel et ses grands yeux bruns. Elle tomba juste folle amoureuse de lui. Et lui tombait peu à peu fou amoureux d’elle. Très vite il n’y eu plus qu’eux deux. Deux âmes en une. Fusionnel comme jamais. « Tu es sûr de vouloir le faire ? ». Elle hocha la tête positivement. Elle perdit sa pureté avec lui. Elle voulait attendre celui qui le méritait. Et il le méritait. Il était devenu tout pour elle. Elle ne voyait plus que lui. Ce fut un moment magique pour elle. Il changeait et elle aimait ça. Elle le présenta à sa mère, à ses frères. Ils  l’acceptèrent à leur grand soulagement. Il était son paradis. Il n’était pas encore tout à fait l’homme le plus parfait, mais il fit bonne face, envers sa famille. Histoire qu’ils ne sachent pas qu’il était un beau bad boy. Elle tomba enceinte. Elle était très heureuse, elle le lui annonça, il était fou de joie. Et un soir, on l’appela de l’hôpital, pour Gabriel, qui venait d’avoir un malaise à son boulot. Elle accouru à l’hôpital. Quand elle entra dans la chambre, il était si pâle, les larmes lui montèrent aux yeux. « Approche princesse ! ». Elle s’approcha et s’assit sur le rebord du lit. « Je … suis malade Charlie ! Ils m’ont trouvé une autre tumeur ! Je savais être malade avant, j’avais un cancer, mais je me soignais tu sais, je ne te l’es pas dit pour ne pas que tu fuis, j’allais mieux tellement mieux, mais ….». Les larmes coulaient le long des joues de la jeune femme. Elle entendait mais ne voulait pas l’entendre. Il était le seul à l’appeler Charlie. « Je ne comprends pas ce que tu me dis là ! ». Elle n’était pas débile, mais elle ne voulait juste pas croire qu’elle allait perdre l’homme de sa vie. « Ma vie est fichu Charlie ! Je suis en phase terminal, ce que j’ai, ça me bouffe, partout ! Je croyais m’en sortir mais c’est fini, je n’ai plus rien à vivre. Je t’aime Charlie, comme je n’ai jamais aimé personne ! ». Ils vécurent un mois ensemble, un mois à l’hôpital. Un dernier mois de bonheur. Et il partit rejoindre les anges un soir de juin. Il laissa des mots aux personnes qui comptait pour lui, les confiant à Lizzy pour les remettre à ses personnes. Lizzy était enceinte de quatre mois. Elle lui avait promis de prendre soin de cet enfant, de retrouver l’amour. Mais elle ne savait pas si elle pourrait tenir ses promesses, tellement la souffrance était grande. Tellement son cœur était brisé. Elle se renferma sur elle-même. Elle perdit l’enfant. Et sombra peu à peu dans les ténèbres.

"Look into my eyes. It's where my demons hide. It's where my demons hide. Don't get too close. It's dark inside" imagine dragons

Elle ne sait plus comment vivre heureuse après la perte de Gabriel. Tout n’est plus qu’enfer. Elle est partie en Juillet, elle est partit d’ici pour aller voir ailleurs, dans une autre ville. Elle est revenue il y a  un mois. Elle est partie quatre mois et cela n’a rien changé. Elle travaille toujours chez sa mère, mais elle n’est plus la même, elle ne voit plus les fleurs de la même façon. Elle a changeait. Chaque humain à sa part de lumière et sa part de noir, ils décident d’aller dans l’un ou l’autre, ou d’osciller entre les deux mondes. Elle a choisi de vivre dans le noir. De vivre avec ses démons. Non elle n’a pas envie de vivre pour lui, comme elle la fait pour son père. Ça ne marche qu’une fois pas deux. Son sourire envolé, elle attend juste que quelqu’un la sorte de son enfer. Recolle son cœur et lui apprenne qu’on oublie de souffrir, qu’on oublie d’avoir mal, qu’on oublie tout, pour revivre à nouveau. Pour y croire à nouveau. Croire au bonheur, en l'amour à nouveau.