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 confession time right ? (sweeney)

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MessageSujet: confession time right ? (sweeney)   confession time right ? (sweeney) EmptyMer 1 Jan - 21:47

« Et voilà monsieur, les derniers prélèvements et vous pouvez y aller, on vous appellera pour les résultats. » Dis-tu un sourire aux lèvres avant de retirer l’aiguille du bras du patient. Aujourd’hui, on avait trouvé cela amusant de te faire faire des prises de sang toute la journée. Cela ne te dérangeait pas de le faire mais ne faire que ça pendant une journée c’était réellement lassant et à la fin, tu devais réellement te concentrer pour ne pas louper la piqure parce qu’il ne manquerait plus que ça ! Quand tu rentrais dans les vestiaires de l’hôpital une heure plus tard, tu t’assis quelques secondes sur le banc avant de laisser échapper un soupir de soulagement. Oui, tu n’en pouvais plus de cette journée et tu étais bien content de rentrer chez toi parce que tu savais que ce soir serait une grande soirée. En effet, Sweeney passait chez toi et c’était toujours quelque chose quand vous vous retrouviez tous les deux. Il avait promis d’amener à manger et tu avais promis de fournir l’alcool alors tu savais que tu devais passer au magasin avant de pouvoir aller te vautrer dans ton canapé. Tu laissais donc ta blouse de travail dans ton casier en l’échangeant contre ton manteau. Tu récupérais aussi ton porte feuille avant de quitter l’hôpital les clés à la main. Tu saluais quelques infirmières que tu croisais dans les couloirs mais il était hors de question que tu t’attardes sur ces demoiselles, pas aujourd’hui du moins. Des internes devaient rappliquer dans pas longtemps de toute manière donc tu auras de la chair fraîche. Tu montais dans ta voiture et tu te dirigeais vers le supermarché le plus proche. Là tu achetais des bières et des bouteilles d’alcool un peu plus fortes que tu aurais l’occasion de ressortir plus tard si elle ne te servaient pas ce soir. Tu en profitais aussi pour faire quelques courses car maintenant que ton neveu vivait avec toi, tu n’avais plus le droit de laisser le frigo vide pendant des jours en vivant de la nourriture de la cafétéria. Il avait fallu que ton neveu te crie dessus pour que tu le comprennes mais maintenant tu prenais soin de remplir le frigo régulièrement parce que sinon tu te faisais engueuler. Une fois les courses terminées, il était temps de rentrer chez toi. En regardant ton téléphone, tu vis que ton neveu t’informait qu’il passait la nuit chez un copain. Cela ne te posait aucun problème, tu avais confiance en lui et du moment qu’il allait au lycée le lendemain sans une gueule de bois trop visible, cela t’allait. Oui, tu avais décidé de la jouer oncle cool depuis la mort de ton frère. Tu veilles sur ton neveu comme il l’aurait fait mais peut-être de manière un peu plus détendue parce que tu avais toujours été comme cela. Cependant, ce dernier sait à quel point tu peux t’imposer si besoin est. Une fois à la maison, tu rangeais rapidement tes emplettes avant d’aller te doucher. Tu en avais réellement besoin pour le coup, avec le chauffage à haute dose de l’hôpital, tu avais l’impression que tu allais étouffer à chaque moment de la journée. Une fois propre et un peu réveillé par ta douche, tu redescendais dans le salon pour ranger un peu le bazar. Tu n’avais jamais été quelqu’un d’ordonné de toute manière mais maintenant que vous étiez deux c’était encore pire. Tu sortis des verres que tu disposais sur la table avant d’allumer la télévision en attendant ton meilleur ami. Tu avais devant les yeux un match de football mais cela ne t’intéressait pas plus que cela et tu sentis que ton esprit se mettait à vagabonder. Oui, il se dirigea vers ce qui te préoccupait en ce moment soit Caitlin. Tu voulais en parler avec Sweeney parce que tu étais certain qu’il la connaissait aussi, vous étiez tous au lycée ensemble de toute manière et tu étais complètement perdu dans cette histoire. Tu avais dit à ton meilleur ami que tu t’étais inscrit sur un site de rencontre mais tu n’avais pas été dans les détails. Désormais, tu étais profondément enfoncé dans tes conneries et tu ne pouvais pas t’en sortir tout seul, il te fallait un avis extérieur, quel qu’il soit. Tu connaissais les vues de Sweeney au sujet de l’amour mais tant pis, c’était un sentiment que tu n’avais pas connu depuis très longtemps et que tu n’étais pas certain de bien reconnaître. Tu désirais Caitlin, énormément et certainement peut-être trop mais tu sentais qu’il y avait autre chose, que c’était plus profond que cela. Et tu étais perdu surtout que le fait qu’elle ne te supporte pas n’arrangeait pas vraiment les choses, il fallait le dire. Tu étais profondément plongé dans tes pensées quand la sonnette de la maison retentit. Tu te levais un sourire aux lèvres avant d’éteindre la télévision et de te diriger vers la porte d’entrée. Une fois devant, tu l’ouvris pour découvrir ton meilleur ami et tu lui dis en guise de bonjour : « J’espère que t’as pas oublié la bouffe, je meurs de faim. » Tu le laissais ensuite entrer, il connaissait assez la maison pour savoir où aller. Tu l’avais vu quelques jours auparavant mais tu savais très bien que beaucoup de choses pouvaient se produire durant ce laps de temps. « Alors vieux, qu’est-ce que tu me racontes depuis la dernière fois ? Je sais déjà que tu vas bien alors … » Dis-tu pour expliquer la non présence du typique ça va de début de conversation.
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Sweeney Donnelly

Sweeney Donnelly


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MessageSujet: Re: confession time right ? (sweeney)   confession time right ? (sweeney) EmptyJeu 2 Jan - 22:30

Souvent, ce sont des « Non, pas exactement comme ça. Les sourcils, plus épais, l'air un peu sévère, vous voyez ? » ou des « Oh oui c'est ça ! Les yeux, ils.. ce sont les siens, vraiment ! ». Tu ne sais pas vraiment quand est-ce que tu dois te réjouir d'une de leur réponse. Lorsque tu échoues à ton boulot, ou lorsque tu vois leurs traits se transformer lorsqu'ils découvrent le portrait de leur agresseur, violeur, séquestreur, ou simple bandit ? Tu ne sais pas vraiment. Alors, tu fais avec. Tu préfères faire l'indifférent. Ne jamais garder contact avec ces gens-là. Ignorer le miroir des souvenirs marquant qui scintillent au fond de leurs yeux tristes et en détresse. Tu inspires à fond. Sous ton aisselle, ton calepin. Dans ta main gauche, tes crayons, une vieille gomme qui a fait la guerre de Corée. Tes cheveux sont en bataille, tes yeux fatigués, ton esprit emmêlé. T'as eu du mal à te concentrer, ce matin. P't'être parce que t'as pas dormi cette nuit. P't'être parce que t'as encore rêvé d'elle. Que t'as crié son prénom, que derrière tes paupières closes, il y avait encore les secousses, les phares, sa beauté éblouissante. D'un air las, tu passes devant ton supérieur. « Voilà le portrait, chef. Il n'est pas encore fini, je dois revoir Mademoiselle Evenport dans deux jours pour que l'on finalise ça. » fais-tu doucement, d'un ton poli, en lui adressant un fin sourire cordial. Sans attendre une quelconque de réponse, parce que tu es depuis longtemps indépendant et respecté ici, tu franchis les portes des « coulisses » du commissariat. Dans les couloirs, tu croises une des gardiennes, qui t'adresse un sourire avenant. Non, pas ce soir, Cloé. Puis, trois flics parlent entre eux. T'adressent quelques mouvements de la main. Boire un verre ? Non, pas ce soir. Non, parce que ce soir, t'as un programme de prévu, déjà. Dehors, la lumière du crépuscule t'aveugle. Sur le chemin du retour, à pieds car tu n'habites pas très loin du commissariat, tu t'arrêtes à un chinois. Tu prends quelques assortiments, du riz, et emballes tout soigneusement. Chez toi, heureusement, ta coloc' n'est pas là. Tu as donc quartiers libres. Coup d'oeil à ta montre ; il te reste une petite heure. Tu te jettes sous la douche. Sous l'eau chaude, comme si elle pouvait laver la culpabilité qui te colle à la peau depuis cinq ans. T'as abandonné ce combat, perdu d'avance dès le premier jour. T'y restes longtemps; un peu trop. Pour ne pas finir par être en retard, tu te dépêches. Brûles quelques étapes, mais de toute façon, tu ne vas pas à un bal. Juste chez Harry. Une des personnes qui comptent le plus, ici bas, pour toi. T'écrases un bâillement contre ton poing serré, descendant les marches. (...) « J’espère que t’as pas oublié la bouffe, je meurs de faim. » Ah, des meilleurs amis comme lui, t'en as qu'un, ça c'est clair. Ton sourire est là, crocheté comme une lune en plein ciel. Avec lui, pas besoin de faire semblant. Pas besoin d'imiter. Pas besoin de cacher. Avec lui, t'es naturel, et ton sourire est des plus sincères. « Bah en fait, j'ai zappé, désolé. On va devoir faire réchauffer ton plat d'hier soir, mec ! » fais-tu mine d'inventer, en haussant les épaules, avec un sourire enfantin collé sur les lèvres. Avant de secouer le sachet – en espérant qu'il aime bien manger chinois, mais bon, ça fait plus de dix ans que tu l'connais, alors bon – juste sous son nez, en guise d'indice de ta petite mascarade. Tu entres, sans te gêner. Longtemps que vous avez passé ce cap là. Ta veste se dépose presque d'elle-même sur le dossier d'une des chaises, et tu te tournes vers lui. « Alors vieux, qu’est-ce que tu me racontes depuis la dernière fois ? Je sais déjà que tu vas bien alors … » Tu souris. Pas de blabla inutile avec vous. Pas de ce « ça va ? » hypocrite auquel on répond tous la même chose. Nonchalant, tu te laisses tomber dans ton canapé, à l'aise, en soupirant. Tu étouffes même un bâillement. Vivement que l'alcool réchauffe ton âme endormie. « Longue journée. » Tu fais une pause. Quoi d'autre ? Ah, oui. Beaucoup trop de choses. Tu hausses les épaules. Ça veut dire « plus tard », n'est-ce pas ? Peut-être. « Et toi, mec ? Du nouveau ? Dis, ça t'dit pas qu'on passe à table, parce que j'ai rien avalé depuis neuf heures ce matin à ma pause, et je crève un peu la dalle. » Ton ventre choisit ce moment pour se manifester, sous la forme d'un gargouillement tonitruant. « Et c'est un euphémisme ! » fais-tu en accompagnant tes paroles d'un rire amusé et léger. La pression de la journée peut retomber.
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MessageSujet: Re: confession time right ? (sweeney)   confession time right ? (sweeney) EmptyDim 5 Jan - 17:33

Tu avais depuis longtemps des journées chargées, des nuits chargées des fois aussi. Tu n’avais pas choisis un métier avec un emploi du temps stable et le fait que tu n’aies toujours pas de famille n’aidait pas à le stabiliser. En effet, tes collègues qui avaient des enfants en bas âge avaient toujours des urgences à la maison et c’était toujours toi qu’on appelait pour le remplacer. Tu ne te plaignais pas, on te payait en conséquences et tu n’avais personne qui t’attendait à la maison mais des fois tu aimerais avoir tes soirées. La plupart du temps tu sortais de l’hôpital au milieu de la nuit et tu filais directement en boîte de nuit pour ne pas perdre complètement ta soirée. Mais depuis la mort de ton frère, tu préférais rentrer chez toi et retrouver ta nièce qui avait plus que jamais besoin de toi. Et contrairement à beaucoup de personnes dans ta vie, tu ne pouvais pas la décevoir, elle comptait sur toi. Oui, la mort de ton frère sera peut-être l’événement qui te ferait grandir un peu parce que même si tu refusais de le reconnaître, tu vivais toujours une vie d’adolescent depuis plus de dix ans avec pour seule différence que tu travaillais et que tu t’assumais complètement mais moins tu avais de responsabilités, mieux tu te portais. Tu te souviens des nombreuses conversations que tu avais eues avec ton frère à ce sujet et qui tournait des fois à l’engueulade mais c’est la vie, votre relation avait toujours été faite d’engueulade de toute manière. Avec Sweeney ton meilleur ami c’était différent. Il ne jugeait pas ton mode de vie comme ton frère, il était beaucoup moins regardant surtout maintenant qu’il avait abordé le même. Tu savais que Sweeney ne s’était toujours pas remis de la perte de l’être aimé qu’il avait perdu des années plus tôt et c’était vraiment terrible mais tu espérais qu’il retrouverait chaussure à son pied un jour et surtout qu’il laisserait cette personne entrer. De ton côté, personne n’avait jamais eu la chance de te briser le cœur encore alors tu n’avais pas ce problème mais le tient c’était de permettre à quelqu’un de pénétrer dans ta carapace de coureur de jupon sans cœur. Et tu avais laissé quelqu’un entrer, quelqu’un que tu ne pensais pas connaître et que tu pensais oublié depuis longtemps mais non, il se trouvait que tu connaissais cette demoiselle et qu’elle ne te portait pas dans son cœur à l’époque. Tu voulais en parler avec Sweeney parce que cette situation te perturbait. Et puis tu savais que ce dernier devait connaître Caitlin quand vous étiez tous au lycée donc peut-être qu’il pourrait t’aiguiller et te donner des conseils. Enfin, vous auriez bien le temps de parler de tout cela de toute façon vu que la soirée allait s’offrir à vous. Tu attendais donc patiemment ton meilleur ami en regardant de manière distraite la télévision car de toute manière il n’y avait rien qui t’intéressait donc cela ne servait à rien de trop faire semblant non plus vu que tu étais tout seul. Finalement, la sonnette retentit et tu te levais pour aller accueillir ton meilleur ami. Tu lui fis remarquer qu’il n’avait pas intérêt d’avoir oublié la nourriture sinon ça allait mal se passer, ton frigo n’était pas très rempli mais surtout, tu ne savais pas cuisiner grand chose. « Bah en fait, j'ai zappé, désolé. On va devoir faire réchauffer ton plat d'hier soir, mec ! » Tu crus presque à sa comédie mais tu le connaissais assez bien pour reconnaître son sourire enfantin et sa main derrière le dos. Tu te contentais dans un premier temps de lever les yeux au ciel et tu vis que Sweeney en profita pour faire apparaître la poche devant tes yeux comme si c’était un tour de magie. « Du chinois je vois … Intéressant, ça me donne encore plus faim maintenant. » Dis-tu alors que l’odeur qui s’échappait des boîtes commençait à envahir tes narines. Tu le laissais entrer avant de lui demander ce qu’il y avait de neuf de son côté. Vous vous étiez vu il n’y avait pas si longtemps que ça et appelés depuis donc pas besoin de lui demander s’il allait bien, tu pouvais voir à son visage que c’était le cas. Ou du moins il allait aussi bien qu’il voulait le faire croire mais tu ne voulais pas entrer là dedans. Tu pris la poche dans laquelle était la nourriture et tu la posais à côté des bouteilles que tu avais achetées. « Longue journée. Et toi, mec ? Du nouveau ? Dis, ça t'dit pas qu'on passe à table, parce que j'ai rien avalé depuis neuf heures ce matin à ma pause, et je crève un peu la dalle. Et c'est un euphémisme ! » Tu ne pus t’empêcher d’éclater de rire à ces dernières paroles. Toi aussi tu avais faim mais peut-être un peu moins que ton ami, tu voulais absolument tes pauses de toute manière. « Allez assied toi je vais chercher les assiettes, je n’ai pas envi de te faire mourir de faim. » Dis-tu en partant dans la cuisine chercher deux assiettes, des couverts et des serviettes avant de revenir près de la table où Sweeney c’était déjà assis. Tu lui tendais son assiette et ses couverts ainsi que les boîtes, tu pouvais attendre pour te servir. « Moi pas grand choses, je passe mes journées à l’hôpital au milieu de gens malades tu le sais bien. Mais je voulais quand même te parler de quelque chose. Tu te souviens quand je t’avais parlé de mon site de rencontre pour trouver des filles plus facilement et tout ça ? Ouais ben il y en a une avec qui j’ai discuté plus que les autres et quand j’ai été la rencontrer, je me suis retrouvé face à Caitlin Graham. Tu te souviens de Caitlin ? Elle était au lycée avec nous. » Dis-tu tout simplement. Il y avait pleins d’autres choses à dire mais tu préférais commencer par ça, que Sweeney ait une idée de qui tu parles.
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