Sujet: lockhart ∆ in a deathcar, we're alive. Ven 6 Déc - 4:23
wolfgang lon lockhart
ft dieu.
► ton âge. trente-sept. bientôt la quarantaine ouais, ta gueule. à l'évidence je le vis merveilleusement bien. j'aime vieillir et me dire qu'un jour je serai ratatiné, tout ridé et impuissant. adorable songe ! ► ton groupe. legendary lovers, de façon surprenante. ► ton boulot. professeur de littérature et principal à l'université de phoenix. deux postes palpitants quand on sait que j'aime m'user le cul sur une chaise à longueur de journées ; quand on sait que j'accorde à la jeunesse une attention toute particulière ; quand on sait que paperasses et responsabilités sont de ces tâches captivantes à mes yeux. collez-moi un flingue dans la gueule, oui ! ► ta classe sociale. joindre les deux bouts à longtemps été tâche difficile. disons que ce menu détail appartient désormais au passé et que... bref, je m'en sors bien. ► ton caractère. Lon c'est... Lon. Difficile à entreprendre. Impossible à cerner. Et il n'est pas rare -quand on pense enfin avoir déchiffrer une part de cette aura teinte de mystères dont il s'entoure- qu'il pulvérise tout espoir et nous noie dans une mer glaciale salée par le doute et l'incompréhension. Complexité. Instabilité. Distance. Tels sont les mots qu'on lui accorde sans difficulté. Homme hanté d'un passé à jamais regretté, Lon ne sait afficher qu’exigence et intolérance ; un mur froid et d'apparence indestructible derrière lequel se pavanent son inaccessibilité et sa haine d'autrui. De la haine ? Non. Oui. Lui-même ne semble pas savoir sur quel pied danser. Peut-être n'est-ce finalement qu'un je-m'en-foutisme profond, tant l'autre lui semble insipide, sans saveur et sans le moindre intérêt. Oui. Lon possède cette indifférence froide et souvent déstabilisante, éternellement rehaussée d'une arrogance démesurée et d'un égoïsme exécrable. Exécrable. Lui. Son ego. Sa fierté. Son incapacité flagrante à se mettre à la portée d'autrui. Son éloquence dont il use sans faillir. Sa faculté à retourner n'importe quelle situation en sa faveur. Son besoin excessif de solitude. Et, par-dessus tout, son hypocrisie. Lon, une mine obscure de défauts, de travers détestables qu'une chose sait aisément (euh, ou pas (a)) dissimuler : son cœur. Celui-là même qui ne saura que battre à jamais dans sa poitrine à l'attente -et l'entente- d'un seul nom : Jill.
► ton pseudo. bigfish, aka l'escargot aquatique, pour ne pas vous servir (a). ► ton âge. vingt-deux ans et j'vous garantis que j'en fais une montagne uu. ► scenario ou inventé ? ... ► un petit mot ? je nous aime !
► ce qui fait de toi quelqu'un de parfait ? Quelle perfection ? Allons, soyons réalistes ! Lon a bien plus d'aisance à flirter avec l'imperfection qu'avec sa consœur un tantinet inaccessible. Et quand bien même il tenterait de s'améliorer, il n'obtiendrait sans doute qu'un équilibre fragile qu'un souffle saurait démanteler. Oublions donc cette idée de perfection qui ne saura convenir à aucun trait de sa personnalité, à aucun fragment de sa mémoire (bon si, physiquement, il est parfait, mais il n'est quand même pas aussi superficiel (a)). Estimons, simplement, que cette perfection est propriété de Jill et que Lon -sans jamais réussir à l'atteindre- la côtoie (façon de parler) avec tendresse et passion. ► que signifie le terme "amour" pour toi ? L'amour. Lon y croit dur comme fer, mais, pendant longtemps, n'a jamais eu droit à ce petit quelque chose qui -paraît-il- vient du cœur. Orphelin, sans réelles attaches, homme peu apprécié, marié à une femme qu'il arrive à détester... et pourtant, il continue encore d'y croire. Ce qui, en soit, est un putain de miracle. Sa patience a fini par payer quand Jill se tapa si gracieusement, si délicatement l'incruste dans sa vie. Un amour pur, loin de toute innocence. Un amour interdit auquel il céda sans la moindre difficulté. Un amour qu'il finit par renier, mettant cruellement fin à la douce revanche qu'il prenait sur la vie. Et un amour dont il s'empara de nouveau. Pour lui. Pour elle. Pour eux. ► tu en es où avec l'amour ? A la croisée des chemins. Lon a longtemps erré, un unique et simple but en tête, sans jamais emprunter la bonne direction. Il n'a cessé alors de tomber, de trébucher, de rebrousser chemin. Et puis il a appris. Il a appris à mettre ses pieds dans les traces laissées par Jill, appris à faire ses choix et désormais, Lon doit apprendre à s'y tenir, à respecter ses promesses et cesser de décevoir. Voilà où cet homme se situe : l'amour est juste là, au creux de sa main et il n'a qu'à serrer les doigts pour l'empêcher qu'il ne s'échappe -une fois encore. Voilà tout ce que Lockhart a à faire : se défaire dans son épouse et serrer la main que Jill a enfoui dans la sienne. ► tu es plutôt fille, garçon, ou les deux ? Lon est tout ce qu'il y a de plus hétéro. Demandez donc à Jill (a). Non. Vraiment. Lockhart n'a jamais eu à se poser cette question dont la réponse s'est toujours imposer telle une évidence. ► tu l'imagines comment ton avenir affectif Tel est l'éternel problème avec Lon. Celui-ci est tout bonnement incapable d'envisager, de se projeter tant le passé est présent, tant l'avenir est incertain. Oh, bien sûr, il le niera, mais cette incapacité est évidemment née d'une peur viscérale du lendemain. A n'en pas douter, son esprit est gangréné par le doute, dévasté par l'incertitude, hanté de souvenirs qui ne cesseront d'aller et venir au gré des secondes, des jours et des années. Et si la présence de Jill sait apaiser cette mémoire infaillible, Lon ne sait finalement que ce qu'il souhaite : oublier toute notion de temps dans les bras de la seule qui saura jamais le rendre heureux... Considérons cette certitude comme un joyeux pas en avant !
is it chance, or destiny ?
Chance. Idée exécrable, floue et instable. Vérité ou illusion d'une rareté cruelle. Elle se pavane, se dévoile et se cache sans raison, sans régularité, sans une once de logique. Quand le rêve dévoile sa présence, le cauchemar ne reflète que son absence. Chance. Putain de chance. Il n'aura eu l'aubaine d'y goûter. Pourtant, il ne cessa d'y croire. Une croyance sans espoir, perdue, désabusée dans l'esprit égaré d'un môme de huit ans. Lon, qu'on l'appelle. Le chant de la solitude. Alone, oui. Gamin pourri d'étrangetés. Sans attache, il marche, soumis aux assauts répétés d'une conscience détraquée, son beau visage troublé par cette amertume impropre à son jeune âge. En silence, il observe sans voir ces enfants enivrés par le jeu et une joie éphémère. Plus tard, tous rentreront pour s'allonger dans les draps puants de leurs incertitudes, pour s'abandonner aux bras rachitiques d'un sommeil fait de rêves bruyants, effrayants... Personne ne viendra les rassurer. Lon se permet un rictus. Demi sourire brisé. Un souffle de vent sur des lèvres glaciales. Mais qui est-il ce gosse ?! Quel est cet enfant que la vie n'aura gâté que de noirceur et d'un cynisme précoce ? Nul ne le sait. Sans doute le rejeton d'une trainée quelconque et d'un porte flingue minable. Sans doute une simple erreur créée au détour d'une ruelle sombre, puis abandonnée sans regret devant les portes encore clauses d'un orphelinat où il passera toute son enfance. Songes étranges, chimères d'une imagination obscure et déjà malveillante. Ô chance. Les pairs de ce môme courent et accourent ; sourient quand ils l’aperçoivent ; pleurent quand de nouveau, elle disparait. Putain de chance... Lon se contente de marcher. Lent, il écrase méticuleusement cette innocence, cette insouciance propre à ces morveux abimés par un espoir puéril. Quelle naïveté ! Il la méprise tant il la côtoie, l'exècre tant il la devine dans les regards tristes de ces bâtards, ces mioches illégitimes que le quotidien lui impose. 'Bâtard'. Son orgueil domine sereinement ce détail. On ose même penser qu'il en est fier. C'est presque une certitude. Fier, oui... D'être différent, de narguer toute forme de banalité, de surprendre par son intelligence, d'agacer par son sens déjà pointu du franc parlé. Tant de convictions à sens unique ! Depuis longtemps, ce gamin crâneur n'attendrit plus personne et sans déplaire, il inquiète.
Dire que tout ceci n'est que le côté plaisant du tableau ! Il existe un peintre, alors maître de sa destiné. Peintre joueur, si ouvert à la perversion. Peintre narcissique dont ce môme n'est que la distraction. Peintre qui seul détient le pinceau. Bientôt, Peintre lui coupera les jambes et lui dira : 'Marcher, tu sais faire. Maintenant, apprends à nager !' -avant de le balancer à la flotte.
Perdre pied. Sentiment mortel. Il se débat, ce môme. Il bataille contre ces eaux hargneuses et brutales, contre ces vagues gigantesques qui le happent, sans cesse. Il est incapable de crier, de hurler sa peur, sa douleur. L'eau -cette eau trop salée- envahi sa bouche, sa gorge, ses poumons. Depuis trop longtemps, la mer a perdu son calme. Ennuyée par les vents, elle s’affole, s'agite et tente -cruelle- d'avaler cet intrus, cette âme pauvre, trop longtemps esseulée, trop peu capable de trouver sa place dans ses eaux troubles et tumultueuses. Et éternellement, cette chance qui se fait désirer... Et éternellement cet espoir dans le regard d'un enfant devenu homme... Cet espoir triste, jamais absent qui l'empêche de se noyer, de s'offrir à l'oubli, à une mort salvatrice. Mourir. Ce serait tellement plus simple ! Pourtant, Lon ne cesse de s'esquinter. Il s'épuise à vivre, à croire sans la moindre curiosité. Il s'abîme d'espérance, se défiant du temps, de la raison et cet amour puéril, stupide, décevant. Passion inégalable. Toujours, il s'accroche, refusant des abysses accueillants, un oubli apaisant. Qui est-il cet homme ? Qu'est devenu ce gosse désabusé ? Une fois encore, on ne saurait répondre. Sans doute n'est-il qu'un foutu drogué, condamné à errer sans but, voué à une mort tardive et inévitable. Sans doute n'est-il qu'un pion gouverné par une reine psychotique qu'un seul voyage dans les ténèbres de sa mémoire encra à son cœur. Putain de drogue... Comme un salut unique dont plus jamais il ne sera capable de se passer. Pas même cette bouée qu'on jeta à l'océan : Adison. Elle est aveugle cette femme. Aveugle, pourrie de bons sentiments, esclave de l'illusion. Elle se jette à la mer, cette femme. Courageuse, elle s'empare de cet homme, le happe et l’entraîne à la surface. De deux maux, elle ignore le moindre. Deux maux : Lon et solitude. Qui est-elle cette femme ? Une pauvre maladroite qui oublie de penser, qui ne voit pas l'évidence, qui croit qu'une âme maudite peut être sauvée. Délicieux espoir, soudain partagé. Un moment, Lon accepte l'aide de cette sirène. Un moment, il lui accorde sa confiance. Un moment, il croit en sa chance sans savoir qu'elle n'est qu'un mirage. Un moment, il oubli son hésitation et s'offre -pleinement- à l'enfer. Facilité. Flegmatique, il se laisse porter. Accompagné d'une joie éphémère, il se donne aux bras, aux baisers, à l'amour d'une femme qui -jamais- n'aura la force de l'accompagner jusqu'au rivage. Naïf, il effleure le sable de ses pieds. Rassuré, il se met alors à flotter sans savoir que cette nymphe ne saura qu'exiger de lui tous ce qu'il ne pourra lui offrir : amour, famille, cohérence. Puis il se contente de l'observer, cette belle Adison impatiemment assise sur une plage, cette jolie brune qui n'aura finalement fait qu'une erreur : celle de croire en un homme qui -ô grand jamais- ne se risquera à lui faire la moindre promesse.
Peintre interrompt bientôt son geste. Peintre sourit, carnassier. Il est temps de mettre ce tableau de côté -quelques années seulement ! Malveillant, peintre observe ce môme déjà trop âgé, ce môme à qui il a imposé les premiers pas, les premières brasses... Patient, il l'observe puis se fait une promesse : un jour viendra où môme apprendra à voler. Sans aile, cette idée serait une merveille de distraction.
Dernière édition par Lon Lockhart le Mer 29 Jan - 14:14, édité 32 fois
J. Alix O'donnel
bye bye, blackbird.
◭ messages : 1663 ◭ arrivé(e) le : 26/08/2013
Sujet: Re: lockhart ∆ in a deathcar, we're alive. Sam 7 Déc - 13:07
Lon Lockhart
jillian — perfection has a name
◭ messages : 1267 ◭ arrivé(e) le : 22/11/2013
Sujet: Re: lockhart ∆ in a deathcar, we're alive. Dim 8 Déc - 22:29
mooouais.
Leandre Hartley
all you need is love. would you be mine ?
◭ messages : 111 ◭ arrivé(e) le : 25/11/2013
Sujet: Re: lockhart ∆ in a deathcar, we're alive. Lun 9 Déc - 16:32
Rouuuur le beau mâle
Nolhan Blackburn
◭ messages : 407 ◭ arrivé(e) le : 25/11/2013
Sujet: Re: lockhart ∆ in a deathcar, we're alive. Mar 10 Déc - 8:32
Oh ben mince, il est pas éboueur finalement? Tes gifs sont
Lon Lockhart
jillian — perfection has a name
◭ messages : 1267 ◭ arrivé(e) le : 22/11/2013
Sujet: Re: lockhart ∆ in a deathcar, we're alive. Mar 10 Déc - 11:33
Si un peu quand même, il vit avec Lust donc bon...
J. Alix O'donnel
bye bye, blackbird.
◭ messages : 1663 ◭ arrivé(e) le : 26/08/2013
Sujet: Re: lockhart ∆ in a deathcar, we're alive. Jeu 12 Déc - 9:41
Lon Lockhart
jillian — perfection has a name
◭ messages : 1267 ◭ arrivé(e) le : 22/11/2013
Sujet: Re: lockhart ∆ in a deathcar, we're alive. Jeu 12 Déc - 11:43
t'es mignonne
J. Alix O'donnel
bye bye, blackbird.
◭ messages : 1663 ◭ arrivé(e) le : 26/08/2013
Sujet: Re: lockhart ∆ in a deathcar, we're alive. Dim 15 Déc - 14:13
Les choses ont quelque peu changé depuis cinq minutes, alors..
Lon Lockhart
jillian — perfection has a name
◭ messages : 1267 ◭ arrivé(e) le : 22/11/2013
Sujet: Re: lockhart ∆ in a deathcar, we're alive. Dim 15 Déc - 14:50
mh, moui, je suis assez d'accord !
Lon Lockhart
jillian — perfection has a name
◭ messages : 1267 ◭ arrivé(e) le : 22/11/2013
Sujet: Re: lockhart ∆ in a deathcar, we're alive. Mer 25 Déc - 17:25
j'te laisse juger de cette merde inégalable là gueuse ! Le troisième chapitre viendra un jour, quand je serai apte à faire quelque chose de passable
Leighann Brampton
I could be your perfect disaster you could be my ever after
◭ messages : 333 ◭ arrivé(e) le : 25/11/2013
Sujet: Re: lockhart ∆ in a deathcar, we're alive. Mer 25 Déc - 19:05
comment j'adore ton style d'écriture
Lon Lockhart
jillian — perfection has a name
◭ messages : 1267 ◭ arrivé(e) le : 22/11/2013
Sujet: Re: lockhart ∆ in a deathcar, we're alive. Mer 25 Déc - 19:39
J'ai tenté un truc en fait x) tant mieux si ça plait ** Merci (hâte de lire ta fiche perso, qu'on s'dégote un lien digne de ce nom... OBLIGE )
J. Alix O'donnel
bye bye, blackbird.
◭ messages : 1663 ◭ arrivé(e) le : 26/08/2013
Sujet: Re: lockhart ∆ in a deathcar, we're alive. Mer 25 Déc - 20:11
blblblblblblblbl. I'm madly in love with you, you're mine. J'attendrais le troisième chapitre avec impatience ! (mais pas trop quand même, i swear. )
Lon Lockhart
jillian — perfection has a name
◭ messages : 1267 ◭ arrivé(e) le : 22/11/2013
Sujet: Re: lockhart ∆ in a deathcar, we're alive. Mer 25 Déc - 20:12
Jure pas trop, cette promesse tu sauras pas la tenir