alors qu'elle se trouvait bien confortablement endormie dans le canapé qui lui servait occasionnellement de lit, toni sentit une odeur la tiré de son réveil. mais pas n'importe quelle odeur. celle des pancakes tout chaud de son adorée sœur jumelle. et il ne lui en fallait pas plus pour se motiver à bouger ses grosses fesses, après avoir bien galéré à repousser noah, un ami qui s'était éternisé après la soirée de la veille, et qui s'était malencontreusement endormi dans l'appartement des jumelles. il faut dire que sans surveillance parentale, la maison féerique des peebles était devenue un repère pour les jeunes fêtards de phoenix, au grand désespoir des jumelles, qui ne pouvaient pas même dormir dans leur propre lit de temps en temps. se relevant donc avec un peu de mal, poussant les jambes de son ami qui la gênait sans grande précaution et saisissant sa longue chevelure pour en faire un chignon au sommet de sa tête mal réveillée, toni prit la grande décision de se lever pour rejoindre joan dans la cuisine attenante au salon. "bonjour gros tas." belle déclaration d’amour n'est-ce pas? c'était sa manière à elle de dire "bonjour ma sœur, je t'aime énormément." saisissant un pancake tout chaud sur son chemin, toni prit place sur un des tabouret devant le bar qui se trouvait dans leur cuisine. "tu m'étonneras toujours à être aussi fraîche de bon matin, même après avoir ingurgité une bouteille de vodka la veille." la bouche encore empli du pancake tout chaud, toni continua "tugdehpeuxjhbdjusbehorangedbehgrfpf" ce qui voulait couramment dire dans le langage matinal de toni "tu peux me passer le jus d'orange steuplé" mais vu le regard de joan, qui lui voulait dire "bouge tes fesses et laisse-moi finir mon petit-dej" toni entreprit de se lever pour attraper ce dont elle avait besoin. "ça va joan, mords pas de bon matin hein." et oui, l'art de tenir une discussion sans même construire de phrases. communication entre jumelles infaillible. "t'as vu que noah a pas trouvé le chemin de son appart hier soir ? il m'a brisé une côte en dormant sur moi toute la nuit j'crois."