drogué : personne isolée de la société, car la came isole (émir)
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Émir Osborne
◭ messages : 22 ◭ arrivé(e) le : 21/01/2014
Sujet: drogué : personne isolée de la société, car la came isole (émir) Mar 21 Jan - 12:12
émir sohan osborne
ft zayn malik
► ton âge. 24 ans ► ton groupe. Moonshine Jungle ► ton boulot. Baby-sitteur d'une princesse avec un service trois pièces ahem. Mais bosse aussi en tant que bénévole à l'hôpital pour occuper les gamins ► ta classe sociale. Correctement entretenu par ses patrons nous dirons ► ton caractère. grande gueule - secret - susceptible - connaît pas les concessions - humour en dessous de la ceinture - âme plus âgée - responsable (depuis qu'il est clean) - supporte pas les gamineries - va toujours droit au but - pense au cul toutes les dix secondes - dominant - sensible au plus profond de son ptit coeur - optimiste - de bon conseil - emporté - vit au jour le jour
► ton pseudo. Kaeh ► ton âge. 17 ans. ► scenario ou inventé ? le scénario trop bandant d'Iwan ► un petit mot ? la schizophrénie, c'est mal
► ce qui fait de toi quelqu'un de parfait ? Je ne suis pas parfait du tout, problème réglé. Je compte pas chercher à faire un portrait valorisant, ma mère m'a toujours dis que c'était mal de mentir. Je suis beau garçon, je suis supportable, j'ai de la volonté, mais ça suffit pas à faire de moi un type parfait. Enfin, chacun voit la perfection où il veut après tout... Mais celui ou celle qui me pense parfait n'est pas encore née. Ou exilé(e) au fin fond de l'Himalaya, assez loin pour ne jamais arriver. ► que signifie le terme "amour" pour toi ? Synonyme parfait pour connerie suprême, engagements, vie de couple ennuyante à pleurer, tromperies, disputes, ruptures foireuses, gosses. Bref, rien de bien bénéfiques. L'amour, je le préfère charnel. Je ne peux même pas dire que j'admire les gens qui sont en couple et disent filer le parfait amour, vu que j'y crois pas une seconde. L'avantage en couchant partout, c'est qu'on découvre un laaarge tas de possibilités. A la rigueur, j'veux bien cautionner les relations libres. Attendez, ça implique pas d'amour hein ? ► tu en es où avec l'amour ? Je compte aller nul part avec lui, nous avons rompu il y a de ça bien longtemps malheureusement. Voyez-vous, ça ne marchait pas entre nous, c'était comme les crédits bancaires... ça m'engageait sur du long terme, alors j'ai pris peur. Un petit coup par-ci, un petit coup par-là, je ne sais même plus où je l'ai mis l'amour. ► tu es plutôt fille, garçon, ou les deux ? Chacun ses avantages. J'peux pas dire avoir une préférence pour l'un ou l'autre, dans les deux cas, c'est moi au dessus, et moi qui prends les directives... Un point bonus pour les gars quand même, qui ne cherchent pas à être câliné après qu'on se soit envoyés en l'air comme des bêtes. ► tu l'imagines comment ton avenir affectif Je m'imagine finir seul avec un chien, et un matelas usés à force de voir des jolies personnes défiler dedans. J'veux bien être apprécié, aimé tant que ça implique rien, là c'est pas un souci. Mais me connaissant, encore dans dix ans, je ne risque pas de m'engager dans quoique ce soit. J'suis un loup solitaire, pas en manque d'affection pour un sou d'abord. J'ai d'autres préoccupations.
this is the story of my life, these are the lies i have created
« De toute façon, j'm'en fous... » C'est la seule chose que j'ai trouvé à dire quand mes parents m'ont définitivement tourné le dos. J'ai voulu rentrer un soir, mais pour seule réponse, ils m'ont balancé mes affaires sur le pallier. Avec le recul, je suppose que si j'avais été conscient, ça m'aurait blessé. Pourtant non, la drogue qui se baladait allègrement dans mes veines a fait que j'ai rigolé comme un con, j'ai pris mes sacs, et je suis sorti de cet immeuble que je n'avais jamais aimé pour aller profiter du soleil. C'était un été, et j'étais excessivement bien dans ma bulle euphorique. J'ai peut-être pas réalisé que à tout juste dix-huit ans, je n'avais plus personne. Cinq ans que je revenais stone à la maison, que je piochais dans le porte-monnaie des parents pour me payer mes pilules et ma coke. Ma vie que je foutais en l'air et leurs regards atterrés, c'était le problème d'une réalité dans laquelle je ne vivais plus. Pour en arriver là, certains auraient pensé que j'étais passé par des épreuves particulièrement difficiles, que j'avais une vie de merde. Eh bien c'est ça le pire. J'ai toujours eu ce qu'un gosse peut demander, des parents aimants, de l'amour, de l'attention, de quoi m'épanouir. A une période, j'avais même une petite sœur, Nora. Elle a été peut-être la seule source de malheur de la famille Osborne ; sept ans passés dans un lit d'hôpital pour ne plus jamais se réveiller. Tellement sous l'emprise de la drogue, pas une fois je ne l'ai regardée sans me dire qu'elle allait sûrement mourir un jour.
C'est durant ces nombreuses heures passées à l'hôpital qu'un docteur, le docteur Winstone, réussissait à m'alpaguer à chaque fois. Il me fixait dans les yeux avec ce genre de regard à la fois conciliant et sévère. Comme s'il savait précisément ce à quoi j'occupais mes après-midi et quelles genre de substances je m'injectais dans le bras. Il n'avait même pas besoin de me morigéner pour me faire avoir honte. Dans mes rares moments de conscience, j'allais le voir en me jurant de faire un effort. Puis, je rentrais, je laissais le tiroir contenant ma coke fermé. Jusqu'à ce que je craque en me disant ''juste un peu'', et que je retombe dedans. Le pire, c'est que je persistais à dire que je pouvais m'en passer et qu'un jour, quand je l'aurais décidé, ce serait très simple d'arrêter. Je refusais d'admettre que j'étais coincé dedans et même si j'aurais voulu, j'étais bien trop accroc à ce monde idyllique artificiel pour réussir à me sevrer d'une pauvre poudre à l'allure inoffensive.
Faut croire que même vivre à moitié dans la rue, et à moitié dans des chambres de bonnes miteuses, ne pas avoir un sou, être désespérément seul, finir par faire des conneries malgré moi, même tout ça ne semblait pas me convaincre à sortir de cette foutue drogue. Enfin, ne pas avoir les moyens de me la payer, ça facilitait un peu la tâche, faut le dire. Il manquait juste quelque chose, un déclic. Et les deux se trouvèrent être quelqu'un au final. Pas le genre de personne que j'aurais pensé rencontré. Une blonde aux cheveux rose, intenable par moments. Je l'ai rencontrée pendant une soirée dans une boîte où il y avait bien trop de monde, bien trop de bruit, et pas assez de substances illicites. J'avais à peine mis la main sur un peu d'ecstasy qu'elle m'a pris le sachet des mains en me fixant avec ses yeux bleus perçants. « Pourquoi tu fais ça ? T'as pas envie de vivre ? Figure toi que moi, j'aimerais bien vivre plus longtemps que ce que j'ai de prévu. » Il m'avait fallu plusieurs secondes avant que le message fasse le tour de mon cerveau martyrisé. Et puis j'avais compris. Le message « la drogue, c'est mal » n'avait jamais été aussi percutant que dit de cette manière. Je n'ai même pas songé à récupérer le sachet qu'elle a sûrement balancé dans une poubelle en sortant.
Amie (n.f) : Personne avec qui on est lié d'amitié, d'affection réciproque. J'avais oublié ce que c'était d'avoir de ça à ses côtés. D'avoir une épaule solide sur laquelle s'appuyer, quelqu'un qui nous botte le cul au moindre faux pas. Lux, comme elle se faisait appeler, me collait aux basques depuis ce soir là. Elle me sortait de ma torpeur, me confisquait chaque gramme de drogue qu'elle pouvait trouver sur moi, me poussait jusqu'au docteur Winstone depuis qu'elle avait appris son existence. Enfin, c'était pas simple tous les jours. Quand on s'envoyait pas en l'air, elle me pourrissait la vie, et disparaissait après chaque dispute. Pour revenir. Et le même schéma recommençait. Ça faisait un bien fou d'avoir l'impression de compter pour quelqu'un, même si c'était pas simple tous les jours. Le fait qu'elle soit si silencieuse sur elle-même me faisait penser qu'elle n'avait pas eu une vie relativement facile. Mais elle avait l'air de s'en moquer ; elle profitait de chaque jour à sa manière. Pas de drogue, pas d'alcool, juste de l'extrême à grosse dose. La vérité c'est qu'une maladie la condamnait. Comme cette blonde le disait, tant qu'à crever tôt, autant ne pas y être pour rien.
« Plutôt crever que d'aller dans un centre pour me sevrer... » Je l'ai répété ça. Au docteur Winstone, à Lux, à tous ceux qui me reprochaient de me droguer. J'avais assez honte comme ça. Alors je me suis barricadé dans cette foutue chambre qui me servait d'habitat avec de l'eau et de la bouffe, puis j'ai attendu. Il ne m'a pas fallu 24h pour ressentir le manque et me haïr de ma propre décision. Sauf que voilà, j'étais enfermé. La bonne volonté que j'avais prenait tout juste le dessus sur le besoin vital de remédier à mon état. Mais non. Au bout de trois jours, la vieille conne qui tenait l'immeuble est venue réclamer son loyer. En me voyant en sueur et presque comateux dans le minuscule lit, elle a appelé les pompiers. J'ai terminé mon sevrage dans une chambre d'hôpital, à fixer les murs blancs en cherchant l'oxygène. Personne ne m'a félicité de cette preuve de courage. C'est seulement au bout de deux mois à me suivre de très près que le docteur Winstone a daigné me congratuler pour ne pas avoir rechuté. Merci, sinon.
Pas de diplômes, pas de boulot, pas vraiment de proches, un passé de drogué. Il y avait bien des programmes de réinsertion, mais je refusais de m'y soumettre. Alors ça a été la galère. Une merde sans nom d'essayer de vivre en honnête garçon avec un profil pareil. C'était pas faute de me tuer à la tâche pour prouver que je pouvais valoir quelque chose. Mais non, personne ne m'a réellement fait confiance. Je revois encore le fin sourire du doc, rictus qui signifiait qu'il venait d'avoir une idée. J'ai cru à une plaisanterie quand il m'a proposé de rester chez lui quelques temps, en échange de quoi je m'occuperais de son fils. L'âge de son fils ? 19 ans. Sur le moment, je me suis demandé s'il avait pas un gosse trisomique ou autiste pour vouloir que je m'en occupe. Mais non, l'a fallu me rendre à l'évidence. C'était un jeune tout ce qu'il y a de plus normal, avec des caprices de gamin de 5 ans. Au début, c'en était presque comique la façon dont on se regardait en chien de faïence. Je prenais sur moi, ouais. Sauf que savoir que j'allais devoir être aux petits soins de la princesse de service... ça faisait grincer des dents. Dans le contrat des parents Winstone, il était spécifié que je n'avais pas le droit de toucher à Iwan. Mais c'était juste sur le point sexuel ? Ils auraient du préciser, que je sache si je n'avais pas le droit de lui encastrer la tête dans le mur. Surtout quand il s'amusait à me rappeler mon triste sort, en me renvoyant à mes tâches du genre le ménage et la bouffe. Un remake foireux de Cendrillon... Et ce dernier point n'a hélas pas changé. En d'autres circonstances, entre ça et le gosse, j'aurais laissé tomber. Mais l'air de rien, il est attachant ce môme. Un peu trop collant, un peu trop démonstratif, un peu trop... attirant. Et ça va pas en s'arrangeant. En fait, plus les jours passent, plus j'ai l'impression qu'il tente de voir où sont mes limites. Pour tester ma résistance ? J'ai arrêté la drogue comme un grand, je peux bien résister à un jeune de 19 ans, aussi irrésistible soit-il. N'empêche qu'il a une de ces paires de fesses...
il ne se drogue plus mais fume beaucoup • depuis un mois, il va plusieurs fois par semaine dans l'hôpital de la ville pour occuper les enfants, car ça lui rappelle sa petite sœur • sa fierté a fait qu'il n'a jamais retrouvé sa famille ou ses anciens amis • il a toujours vécu à Phoenix, mais son nom inspire les gens sous le surnom du gamin qui a mal tourné • il a la phobie des aiguilles ; absolument tous ses tatouages ont été fait un jour où il était stone • il est bi et ne s'en sache pas • il adore les gosses mais ne veut pas en avoir, c'est trop d'engagement • on lui reproche souvent de ne pas pouvoir s'énerver sans sortir ses poings • aussi étrange que celui puisse paraître, c'est un excellent cuisinier • il ne sait pas comment se comporter en société • il couche avec tout et n'importe quoi, mais a deux principes : une capote, et pas de câlins trop collants après l'acte • il a déjà fait plusieurs séjours en garde à vue • il a fait des conneries pour pouvoir se payer sa drogue, du genre voler des sacs à main à des mamies, pas de quoi être fier • il lui est déjà arrivé de passer plusieurs jours à la rue • il a une haine viscérale pour les blouses blanches • il aime aller courir en journée pour se défouler • c'est une marmotte • il rêverait d'avoir un gros chien, mais c'est pas d'actualité.
Dernière édition par Émir Osborne le Jeu 23 Jan - 13:06, édité 4 fois
J. Alix O'donnel
bye bye, blackbird.
◭ messages : 1663 ◭ arrivé(e) le : 26/08/2013
Sujet: Re: drogué : personne isolée de la société, car la came isole (émir) Mar 21 Jan - 14:39
Excellent choix de scenario, évidemment. Et puis ton titre zrvub iubn oiubr i'm just in love, les bonhommes verts vaincront vraiment.
Émir Osborne
◭ messages : 22 ◭ arrivé(e) le : 21/01/2014
Sujet: Re: drogué : personne isolée de la société, car la came isole (émir) Mar 21 Jan - 17:19
A qui le dis-tu j'espère être à la hauteur moi Et je suis d'accord, je vais me créer une armée de petits hommes verts
Iwan Winstone
◭ messages : 70 ◭ arrivé(e) le : 19/01/2014
Sujet: Re: drogué : personne isolée de la société, car la came isole (émir) Mar 21 Jan - 18:28
Bienvenue mon chou à la crème et à l’ectasie et rien que pour toi
Spoiler:
Émir Osborne
◭ messages : 22 ◭ arrivé(e) le : 21/01/2014
Sujet: Re: drogué : personne isolée de la société, car la came isole (émir) Mar 21 Jan - 19:37
Hého, depuis le temps, l'ecstasy a eu le temps de se barrer de mes veines
MERCI
Iwan Winstone
◭ messages : 70 ◭ arrivé(e) le : 19/01/2014
Sujet: Re: drogué : personne isolée de la société, car la came isole (émir) Mar 21 Jan - 21:40
C'est vrai ! Pardon !
DE RIEN
Lon Lockhart
jillian — perfection has a name
◭ messages : 1267 ◭ arrivé(e) le : 22/11/2013
Sujet: Re: drogué : personne isolée de la société, car la came isole (émir) Mar 21 Jan - 22:26
c'mec devient vraiment canon bon choix, petit astre
Maykana Rivers
◭ messages : 348 ◭ arrivé(e) le : 31/12/2013
Sujet: Re: drogué : personne isolée de la société, car la came isole (émir) Mer 22 Jan - 16:26
Bienvenue parmi nous
Livia Fenelly-Anconetti
◭ messages : 184 ◭ arrivé(e) le : 02/01/2014 Age : 31
Sujet: Re: drogué : personne isolée de la société, car la came isole (émir) Mer 22 Jan - 20:31
Bonne chance pour ta fichounette
Iwan Winstone
◭ messages : 70 ◭ arrivé(e) le : 19/01/2014
Sujet: Re: drogué : personne isolée de la société, car la came isole (émir) Jeu 23 Jan - 10:38
J'adore ce que tu as écris
Émir Osborne
◭ messages : 22 ◭ arrivé(e) le : 21/01/2014
Sujet: Re: drogué : personne isolée de la société, car la came isole (émir) Jeu 23 Jan - 13:07
Merci vous
Et Iwan, j'espère que la fin de la fiche sera à ton goût alors
Iwan Winstone
◭ messages : 70 ◭ arrivé(e) le : 19/01/2014
Sujet: Re: drogué : personne isolée de la société, car la came isole (émir) Jeu 23 Jan - 16:15
Citation :
il couche avec tout et n'importe quoi, mais a deux principes : une capote, et pas de câlins trop collants après l'acte
Deal (vient d'acheter une boite de 500)
Non, j'adore ta plume, tout est parfait pour moi. J'ai hâte de rp avec toi
Émir Osborne
◭ messages : 22 ◭ arrivé(e) le : 21/01/2014
Sujet: Re: drogué : personne isolée de la société, car la came isole (émir) Jeu 23 Jan - 17:27
J'viendrais t'en piquer si j'en ai besoin alors, j'te savais pas si généreux!
Mouhaha génial
Iwan Winstone
◭ messages : 70 ◭ arrivé(e) le : 19/01/2014
Sujet: Re: drogué : personne isolée de la société, car la came isole (émir) Jeu 23 Jan - 19:55
C'est trop grand la taille que j'ai pris pour toi
petit émir.....
Nolhan Blackburn
◭ messages : 407 ◭ arrivé(e) le : 25/11/2013
Sujet: Re: drogué : personne isolée de la société, car la came isole (émir) Dim 26 Jan - 16:58
Désolée du retard, vraiment Je te valide de ce pas, bon jeu avec ton nouveau personnage surtout Have fun sur cbl
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Sujet: Re: drogué : personne isolée de la société, car la came isole (émir)
drogué : personne isolée de la société, car la came isole (émir)