Citation :

Il aimait marcher au-delà des ténèbres, là où ses démons ne pouvaient pas le ronger. Il aimait marcher sur le bitume, là où son reflet ne pouvait pas le torturer.

waw.

A mon tour.
J'ai l'honneur de rp avec deux joueuses d'exception.

sheena a écrit:

Si je tiens bien l’alcool, je n’en maîtrise pas les effets. Je souffre d’une forme sévère et douloureuse d’hémorragie verbale. Chaque mot franchissant la barrière de mes lèvres est un supplice pour mon cœur et mes oreilles. Le premier succombe sous le joug de la peur, les secondes sous le poids des regrets.

Lon a écrit:

Cet ego abandonna son inertie, tendit l'oreille puis se mit à gonfler, gonfler... Et Lockhart se demanda un instant s'il était sage de le brider.

Lon a écrit:

Un instant, le cœur de Lon s'immobilisa, avant de reprendre sa course lente et ininterrompue. Derrière cette porte, il pouvait deviner un silence lourd ennuyé d'un simple fond sonore musical. Incertain, le professeur pénétra doucement les lieux imaginant sans peine un appartement sans dessus-dessous, des meubles renversés, ce liquide criard qu'il côtoyait souvent étalé sur les murs et -même- le cadavre terne de son aimée. Son imagination ne le trompa que peu. Au tableau de cette chimère ne manquait finalement que le sang.

Allez, juste parce que ça m'a tuée de rire.

nolhan. a écrit:

C'était juste: le mec aux préservatifs. Le blaireau qui avait l'audace de venir dans un endroit pareil, juste pour s'acheter une boite de préservatifs basiques.

ooh, merci les filles    

t'façon, y a pleins de belles plumes par ici  

et nolhan  

edit : je partage aussi un extrait du rp entre samuel et jamie. une merveille qu'ils nous font, ces deux-là   

samuel a écrit:

Quatre mois ne suffirent pas à la vieillir et fort heureusement elle restait la si belle jeune femme que j’avais quittée. Sa fossette au coin de la bouche, ses yeux amandes à l’habitude si rieurs, son joli nez légèrement courbé,  son air inquiet, non, tout était là, tout était bien à sa place. Ses mains inquisitrices vinrent se poser sur mon visage, analysant ses moindres contours, ses moindres défauts temporaires. Je fermai les yeux un instant et laissai mon être tout entier apprécier ce moment. Ma petite femme inquiète de mon sort. Sadiquement, j’y prenais un grand plaisir. Sa patience atteint elle aussi sa limite et vigoureusement je me laissai traîner jusqu’à ses lèvres. Le baiser fut comme à notre habitude intense et pourtant si différent. De ses lèvres s’échappèrent ces mois d’inquiétude passés à attendre, à douter seule, prisonnière du temps et de ses conséquences.

Edwin a écrit:

Cette jeune femme tout droit sortie du ventre de la mauvaise foi, élevée par l'arrogance, nourrie par les manigances et le double jeu mais surtout, fervente adoratrice du rôle crée sur mesure, cette jeune femme là se défaisait ici de tous ses artifices sous les yeux innocents de quelques voitures endormis et sous ceux, bien plus éveillés, pétillants même, d'Edwin.

Braam a écrit:

Partout, il n'aperçut que des visages d'hommes, hantés par l'alcool. Il se reconnut dans bon nombre d'entre eux, et pendant quelques secondes, il se détesta. Un léger parfum d'alcool dansa autour de lui, ses muscles se raidirent. Il lui sembla entendre dans le ciel, l'orage gronder, mais ce n'était, en réalité, que son cœur qui le frappait un peu plus.

Mika'il a écrit:

Ces phrases assassines appuyées d’un regard. Tout n’est qu’une question de regard. De point de chute. De chute, finalement. Elle nous amène où, la chute ? Dis-moi ? Ton visage apparaît auréolé de lumière, tu attires les rayons, tu les condenses et c’est dansant autour qu’ils finissent leur vie. Quelle belle fin de vie, mourir sur ces yeux, ces pommettes, ce sourire. Altier, à quelques mètres de toi, je me tiens. Fin prêt. Prêt à monts et merveilles, à la cruauté humaine, aux répliques déraisonnables, aux conversations stériles. Prêt au vocabulaire. A celui de la thune. Au mot : hausse, baisse, cours et actions. Je te souris, poliment. De ce sourire dégueulasse, ce sourire qui pue le faux. Qui n’a même pas la décence d’atteindre mes yeux. Tu vois, tout n’est qu’une question de regard. Une question de réponses.

Braam Jagaciak a écrit:

samuel a écrit:

Quatre mois ne suffirent pas à la vieillir et fort heureusement elle restait la si belle jeune femme que j’avais quittée. Sa fossette au coin de la bouche, ses yeux amandes à l’habitude si rieurs, son joli nez légèrement courbé,  son air inquiet, non, tout était là, tout était bien à sa place. Ses mains inquisitrices vinrent se poser sur mon visage, analysant ses moindres contours, ses moindres défauts temporaires. Je fermai les yeux un instant et laissai mon être tout entier apprécier ce moment. Ma petite femme inquiète de mon sort. Sadiquement, j’y prenais un grand plaisir. Sa patience atteint elle aussi sa limite et vigoureusement je me laissai traîner jusqu’à ses lèvres. Le baiser fut comme à notre habitude intense et pourtant si différent. De ses lèvres s’échappèrent ces mois d’inquiétude passés à attendre, à douter seule, prisonnière du temps et de ses conséquences.

Sheena T. Jackson a écrit:

Braam a écrit:

Partout, il n'aperçut que des visages d'hommes, hantés par l'alcool. Il se reconnut dans bon nombre d'entre eux, et pendant quelques secondes, il se détesta. Un léger parfum d'alcool dansa autour de lui, ses muscles se raidirent. Il lui sembla entendre dans le ciel, l'orage gronder, mais ce n'était, en réalité, que son cœur qui le frappait un peu plus.

Mika'il a écrit:

Ces phrases assassines appuyées d’un regard. Tout n’est qu’une question de regard. De point de chute. De chute, finalement. Elle nous amène où, la chute ? Dis-moi ? Ton visage apparaît auréolé de lumière, tu attires les rayons, tu les condenses et c’est dansant autour qu’ils finissent leur vie. Quelle belle fin de vie, mourir sur ces yeux, ces pommettes, ce sourire. Altier, à quelques mètres de toi, je me tiens. Fin prêt. Prêt à monts et merveilles, à la cruauté humaine, aux répliques déraisonnables, aux conversations stériles. Prêt au vocabulaire. A celui de la thune. Au mot : hausse, baisse, cours et actions. Je te souris, poliment. De ce sourire dégueulasse, ce sourire qui pue le faux. Qui n’a même pas la décence d’atteindre mes yeux. Tu vois, tout n’est qu’une question de regard. Une question de réponses.

ce qui est bien avec notre cylou nationale, c'est que dès les premières phrases, elle sait nous dire : "attention, préparez-vous à lire une tuerie !" le pire ? il ne lui suffit que de quelques mots.

alix a écrit:

Amoureux de leur passion, passionnés par leur amour

et puis elle sait décrire l'indescriptible avec une aisance redoutable. c'est presque agaçant... l'indescriptible, c'est Jill et Lon (ceux qui nous suivent seront d'accord, j'imagine ), leur relation vouée à l'échec, leur passion et leurs multiples désaccords. et là cylou, elle te résume ça avec élégance, finesse, fluidité et poésie. jelahais

alix a écrit:

Elle l’avait laissée trainer là, cette main tant aimée et caressée, là où se mesurait son emprise. Symbole d’un amour qu’elle voyait s’amenuiser sous les coups répétés d’une incompréhension mortelle, symbole d’une ardeur qui avait déserté cette scène chaotique pour disparaître vers d’autres lieux plus sereins et propices. Symbole de leur relation tout entière, avec ses hauts et ses bas, ses envols poétiques et ses chutes apocalyptiques, ses déceptions et ses surprises.

et elle continue

alix a écrit:

Le monde qu’ils s’étaient créé tous les deux, cet océan de secret, cette forêt de passion, cette montagne de sentiments, ce monde dans lequel ils avaient fait évoluer leur relation l’avaient rendue prospère et florissante ; ce monde ne tarderait plus à faillir.

avec elle, même les pnj ont leur heure de gloire. celui là n'est qu'un blondinet insipide et carrément inutile (faut admettre que ses interventions sont pour le moins rares et brèves   ) et pourtant, elle le cite avec une intolérable habileté. avec cylou, les indésirés, ben ils passent crème !

alix a écrit:

Alix n’obtint pas de réponse. Privée de son Graal par la venue d’un imprudent, elle tourna un visage sourdement contrarié en direction de l’homme qui venait de s’emparer de la parole. Voleur sans état-d ‘âme mais soumis à une interrogation légitime, il avait sans doute conscience de troubler un évènement dont il ne connaissait rien.

et puis il y a toute ces fois où elle cite ce cheeer Lon. Lon qui -faut l'admettre- n'est qu'un connard dégénéré, méprisant et intolérant. cela, même cylou en a conscience (ou alors t'as pas les yeux en face des trous, la gueuse   )... mais elle y arrive ! putain ouais, sous sa plume, il devient presque attachant ce lascar   et elle fait de lui ce que jamais -ô grand jamais je ne serai capable de faire.

alix a écrit:

Elle songeait à Lon, à leur union, aux sentiments qui papillonnaient dans ses entrailles, à ceux qui brûlaient son âme, aux autres. Ces autres qui, monstres dressés toutes griffes dehors, n’attendaient qu’à réduire en charpie le rêve d’une idylle. Elle pensait à Lon, à cet homme mystérieux et unique, cet être incroyable avec qui elle se voyait gagner des batailles et affronter la tempête. Avec lui, elle ne pouvait que vaincre l’adversité. Avec lui à ses côtés, plus rien ne lui faisait peur. Plus rien n’aurait dû l’effrayer. Jillian avait appris à bien le connaître, en profondeur, n’omettant de lui rien d’autre que le caractère et les horreurs qu’il réservait au bas peuple, rien d’autre que ce mépris qu’il lui interdisait. Avec elle, il était autre. Et il méritait sûrement davantage que ce qu’elle avait à lui offrir. La sincérité, la douceur, la passion, l’amusement et l’indécence.

le pire dans tout ça ?!
je vais vous le dire.
nan, en fait, je vais vous raconter une petite histoire. lisez, si cela vous intéresse ou passez votre chemin, peu importe
vous savez ce que me dis notre cylou avant de poster chacune de ses réponses ? 'c'est la pire daube que j'ai jamais écrite' (bon, la formulation varie la plupart du temps, mais l'idée est là). et à chaque fois, je tente de la rassurer. et à chaque fois je me tape un échec cuisant parce que notre cylou c'est une putain de bornée qui refuse d'entendre la vérité. alors je vais te la déposer là, cette vérité, là où je suis sûre que tu la liras, là où tu ne l'effaceras pas (tu en as le pouvoir d'accord, mais si tu fais ça, j'te jure que je boude pendant TROIS JOURS !   ), là où tout le monde peut la lire... bien sûr, ce ne sera que ma vérité, mais crotte la gueuse j'espère avoir suffisamment d'importance à tes yeux pour que tu en tiennes compte (ouaiiis, j'commence à partir en cacadoiiiiye, mais... z'avez vu l'heure ? oO). bref. ma vérité, la voilà. il n'y a qu'une personne en ce monde capable de me faire rêver de la sorte, d'illuminer mon regard en quelques mots, quelques phrases, de me servir des pavés de magie, de me donner envie d'écrire, de progresser, de me défoncer pour trouver ZE idée qui changera le cour des choses, de venir me récupérer par la peau des fesses à chaque fois que je disparais (ça rate jamais ), de me bluffer encore, toujours, éternellement, de me vendre de la joie et de la bonne humeur, d'éclairer ma propre plume, de chasser mes coups de blues et de faire battre mon boum avec quelques tournures de phrases grandioses, quelques comparaisons ou autres figures de styles téméraires ! et cette personne, c'est toi espèce de gueuse bornée et bouchée. et je vais te dire une chose : t'as du caca dans les yeux (alleeez les gens, répétez après moi : cylou elle a du caca dans les n'oeils !   ). cette dernière réponse, soit disant la pire de toute.... à mes yeux, c'est la meilleure de toute. et chaque réponse que tu posteras sera meilleure que la précédente. c'est ainsi. c'est comme ça. vas y, nie en bloque, comme tu sais le faire, mais ça ne changera rien aux faits, ni à la réalité : s'il existe une âme soeur en écriture, ben jl'ai trouvé   
the end.


maintenant j'vais me coucher.
ciao les pingouins !   

qu'est-ce que je disais ?!   
s'pèce de cas désespéré va   

J. Alix O'donnel a écrit:

sans l'aide de ma sheena d'amour

la gueuse qui se tape une leçon de moral c'était pas l'but, mais... merci le peuple

ta signature, femme de ma vie.
Moi j'dis, il n'y a qu'un truc à retenir de cet éloge, et c'est ceci :

Citation :

Lon qui -faut l'admettre- n'est qu'un connard dégénéré, méprisant et intolérant.

Citation :

Même toi, tu pouvais lire dans les yeux de Dylan à quel point elle s'étouffait dans ton amour, mourrait à petit feu. Tu t'aperçois avec horreur que tu es devenue amère quant à ta relation avec Dylan la scintillante. Tu la voyais magnifique, déesse vivante descendue sur Terre pour toi, pour te sortir du marasme de ta vie de mortelle. Elle n'avait maintenant pas d'autre figure que celle d'une gorgone, monstre à visage humain, et il t'arrivait, dans des accès de rage froide, de la haïr, du plus profond de ton être. Tu te repentais ensuite, te flagellais et implorait le pardon de son fantôme, avant de sombrer dans une inconscience proche du coma, alimentée par l'alcool que tu ingurgitais depuis le fin fond de ton désespoir. Puis, tard dans la nuit, tu émergeais et pleurais sur ta condition misérable de laissée pour compte, de femme bafouée.

Citation :

Tu lèves les yeux sur lui, sur son visage embrouillé, embrumé par l'alcool, sur les ténèbres dans son regard. Et tu te dis que quelque part, il existe donc quelqu'un de plus détruit que toi.