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 J’ai perdu ma seule raison de vivre ! */ Jordan C. Ellis

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Jordan C. Ellis

Jordan C. Ellis


◭ messages : 59
◭ arrivé(e) le : 11/01/2014

J’ai perdu ma seule raison de vivre ! */ Jordan C. Ellis Empty
MessageSujet: J’ai perdu ma seule raison de vivre ! */ Jordan C. Ellis   J’ai perdu ma seule raison de vivre ! */ Jordan C. Ellis EmptyDim 12 Jan - 22:30




    Jordan Cael Ellis
    dit « Jordan »
    ◈ âge : 32 ans
    ◈ origine : Américaine
    ◈ groupe : back to black.
    ◈ qualités :  Honnête - Franc - Protecteur avec sa sœur et son entourage
    ◈ défauts : Lâche avec Noëlia - Long à la détente  - Impulsif



    feat Thad Luckinbill

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Je me présente, moi c’est Jordan Cael Ellis, je suis né le 18 Décembre 1980 en Arizona. L’origine de mes prénoms me vient de plusieurs liens différent dans ma famille, le premier « Jordan » étant le prénom de mon grand-père maternelle décédé deux mois avant ma naissance, mon père a tenu à m’appeler comme ça en sa mémoire et aussi pour faire plaisir à ma mère qui malgré l’heureuse évènement de ma naissance, n’avait pas eu le temps de faire le deuil de la disparition tragique de son père. « Cael » est mon deuxième prénom, il me vient quant à lui de mon grand-père paternel, j’ai eu l’occasion de le connaitre 8 ans de ma vie, mais des souvenirs que j’en ai, je n’ai jamais eu de vrai lien solide avec lui, ma mère m’a même avoué un jour que quand j’étais bébé j’avais peur de lui et quand il était là je passais mon temps à pleurer. Il est très rare qu’on m’appelle de cette façon, la seule qui le fait c’est Johane, ma petite sœur, depuis qu’on est enfant elle a pris l’habitude de me nommer ainsi.

Ma famille, elle est relativement simple mais tellement compliqué à mes yeux, nous avons d’un côté Marshall – mon père – un homme d’affaire important dans son domaine, mais il a toujours été plus doué dans le boulot que dans la vie privée, avant de rencontrer ma mère, il était en couple avec une autre femme, et de cette histoire est né Nathan – mon demi-frère –. Après la séparation, il a rencontré quelques années plus tard Leah – ma mère – et depuis ces deux-là s’aiment comme au premier jour, enfin ça c’est ce qu’ils veulent bien nous faire croire, une fois que la porte de la maison est fermé on ne sait pas ce qu’il se passe derrière. J’ai toujours été beaucoup plus proche de ma mère que de mon père, d’une part parce que je lui en ai toujours voulu d’avoir eu Nathan, pour mon esprit d’enfant il était inconcevable qu’il est eu un fils avec une autre femme que celle qu’il aime, mais aussi parce que dans la vie de ses enfants la seule chose qui comptait c’était les études, et dans la famille on avait trois cas complètement différent : Nathan, l’enfant modèle qui réussit tout ce qu’il fait, ne faisant jamais un pas de travers, il est gentil, droit, sourire, agréable, minutieux, sérieux, j’en passe et des meilleurs, pour qualifier à quel point il était le petit garçon parfait. Ensuite vous avez moi, le petit arrogant qui préfère s’amuser que d’être sérieux, celui qui cherchera toujours à avoir le dernier mot, ne réussissant rien à l’école, ne disposant d’aucun temps de réflexion, en bref tout le contraire du premier, et encore je n’inclus pas dedans mon histoire avec Noëlia. Et en dernier vous avez Johane, ma petite sœur, qui était un moitié de tout cela, plutôt sérieuse dans les études, ce n’était pas pour autant qu’une fois le dos de ses parents tournés elle pouvait mettre sur pied les bêtises les plus improbables qu’il soit, de nature toujours souriante, en la voyant on ne se doute pas un seul instant qu’elle puisse être aussi franche et direct, ne cherchant pas à savoir si ses mots vont vous blesser ou pas. Voici un résumé pour le côté familial de ma petite vie.


Jusqu’au lycée j’ai toujours été un peu l’ombre de moi-même, ce qu’il comptait pour moi c’était ma petite sœur et ma mère, le reste m’importait peu. L’amitié, en tout cas la vrai je ne l’avais jamais connu, et quand je voyais les autres s’enfoncer dans des histoires toutes plus compliqués les unes que les autres, qu’elle soit amical ou amoureuse, je ne voulais pas tomber dans cet enfer-là. Quand je suis arrivé au lycée, j’ai décidé de montrer une autre image de moi, et comme beaucoup d’autre jeune lycéen, j’ai choisis celle du bad boy, arrogant, un peu rebelle, qui aime séduire les filles, afin de coucher avec elles et les quitter sans aucunes raisons, la règle d’or était : profiter de la vie comme elle venait ! Et malgré tous ces côtés négatifs, j’ai eu la chance – et aujourd’hui encore je pense ainsi – d’avoir rencontré Oliver Abbott. Sur le papier tout nous éloignait, on avait absolument rien en commun, ni aucun sujet de conversation identique, mais pourtant du jour où nous avons discuté pour la première fois, j’ai su que cet homme allait devenir mon meilleur ami, et que rien n’allait pouvoir nuire à cette amitié si forte. Et je n’avais pas tort, on était très vite devenu proche, notre temps de libre on le passait ensemble au terrain de basket, à trainer dans les rues d’Arizona, les fêtes de prévus on y allait toujours l’un avec l’autre, et le reste du temps on était chez ses parents. J’ai rencontré de la, Noëlia, la petite sœur d’Oliver, plus jeune que moi de six ans, au premier abord, je ne vous cache pas que je n’avais aucun centre d’intérêt avec elle, je l’appréciais beaucoup elle était très gentille, mais elle était tout simplement une gamine à mes yeux d’adolescent. Les seuls véritables moments où j’étais avec elle, c’était lorsqu’Oliver allait la chercher à la sortie du collège et que je l’accompagnais, ou bien encore quand celle-ci avait des problèmes qu’elle ne savait pas comment régler, dans l’amitié que je vivais avec Oliver, c’était que peu importe le problème on s’aiderait mutuellement les yeux fermés, et à chaque fois que ça touchait une de nos sœur on formait un duo irréprochable.


Lors d’un week-end d’affaire ou entre amoureux, je n’ai jamais vraiment su, les parents d’Oliver sont partit laissant la maison à leur fils ainé, qui se chargea de m’inviter pour les deux jours, mais également d’organiser une petite fête dans la maison familial. Sa petite sœur avait immédiatement été intégré dans le projet, on était à l’université, elle au lycée et même si la plus part des personnes présentent ce soir-là avait notre âge, Noëlia n’était plus le petit bout de femme que j’avais rencontré pendant ses années collèges. Tout se déroulait à merveille, Oliver était en train de faire une partie de basket sur la console avec d’autre personne, quant à moi je restais fidèle à moi-même, j’avais passé tout le début de soirée avec une fille, en cherchant à la séduire, qui malheureusement avait dû partir plutôt à la suite d’un appel urgent d’un ou d’une de ses amis. J’étais venu la raccompagner dehors en vrai gentleman, je pensais fortement que c’était une façon pour elle de me faire comprendre qu’elle n’était pas intéressé, mais avant qu’elle ne monte dans sa voiture, elle était venu me glisser dans la main un papier qui contenait son numéro de téléphone. Je ne sais pas si elle pensait que j’étais un type sérieux avec les filles ou si elle avait compris que je ne faisais ça que pour m’amuser et passer du bon temps avec elle, mais elle était venue déposer un baiser sur mes lèvres avant de partir. C’est sous mon regard interrogateur que j’avais commencé à revenir sur mes pas afin de retourner à l’intérieur, mais la silhouette de Noëlia seule dehors m’avait intrigué, qu’est-ce qu’elle pouvait bien faire seule à cette heure-là ?

Après m’être approché d’elle, on avait commencé à parler, j’étais même venu m’assoir près d’elle gardant dans ma main le papier qui m’avait été transmis un peu plus tôt, je jouais instinctivement avec. Je me surprenais moi-même, mais au fur et à mesure que je discutais avec la petite sœur de mon meilleur ami, je me sentais bien, j’avais un sourire aux lèvres et surtout je me rendais compte que c’était la première fois que je parlais autant avec elle, et dans ma tête je me disais que j’aurais mieux fait de le faire avant, parce qu’à croire qu’elle était une gamine, j’étais en train de me rendre compte que j’avais tort sur toute la ligne. Même si elle avait 6 ans de moins que moi, je ne les ressentais pas, et elle était la deuxième personne – sans compter ma sœur – avec qui je ne faisais pas semblant, j’étais en train de lui montrer le vrai visage de Jordan Ellis.

« Noëlia : Tu comptes vraiment la rappeler ? »
« Jordan : Je n’en ai absolument aucune idée. Je verrais bien demain. »

J’avais bien compris qu’elle était venu me parler de la fille que j’avais accompagné dehors, et mon regard était venu ce déposer sur le bout de papier que je tenais dans ma main, après avoir bloqué mon regard dessus quelques instants, j’étais venu le glisser dans la poche de mon jean. Ce soir-là, on a discuté dehors pendant 1h30 et je n’ai pas vu le temps passer, j’apprenais à la connaitre, à me rendre compte que mon premier avis sur elle était faux sur toute la ligne, mais ce qui m’avait le plus frappé de ce moment-là, c’était que mon sourire était toujours présent sur mon visage. On fut coupé dans notre discussion par Oliver qui était venu nous rejoindre, le regard interrogateur.

« Oliver : Ça fait combien de temps que vous êtes là tous les deux ? »
« Jordan : Une dizaine de minutes je dirais. Enfaite je voyais plus Noëlia à l’intérieur et en la cherchant je l’ai trouvé ici. »

Pour la première fois depuis le début de notre amitié, j’étais venu mentir à mon meilleur ami, intérieurement je n’étais pas fier de mon geste, mais à la suite de mes paroles, j’avais tourné mon regard vers Noëlia, ayant au passage Oliver de dos, en voyant le regard tout aussi interrogateur de celle-ci j’avais joint à la suite de mes paroles un clin d’œil pour lui faire comprendre que je savais ce que je faisais, la vérité : C’est que je ne savais absolument pas dans quoi je mettais les pieds et j’en étais conscient.


Depuis cette soirée, j’avais effectivement rappelé une fille, mais ce n’était pas celle que j’avais tenté de séduire, mais Noëlia. On passait beaucoup de temps à discuter tous les deux, à la seule différence c’est que je ne pouvais pas en parler à Oliver ou encore à ma sœur, j’avais peur de la réaction de mon meilleur ami, quant à ma sœur je connaissais déjà son discours sur la différence d’âge qu’on avait, sur le fait que j’étais loin d’être l’homme parfait avec les filles et que je n’avais aucun droit de la faire souffrir. Un mois et demi après j’étais venu rendre visite à Oliver, très peu bavard j’étais bien loin dans mes pensées, une fois de plus je venais de me prendre la tête avec mon père, le sujet de discorde n’était autre que Nathan. J’avais de plus en plus de mal à entendre parler de lui, le fait qu’il soit plus vieux que moi je vivais au quotidien une comparaison avec ce type-là, sauf que moi je profite de la vie, lui prévois son avenir, là était toute la différence. J’avais préféré venir rejoindre mon meilleur ami avant que mes mots ne dépassent ma pensée et que je finisse par regretter mes paroles envers mon père. Les parents d’Oliver je les connaissais et je les appréciais beaucoup, et je savais qu’en venant chez eux, même sans prévenir ils allaient finir par m’inviter à rester manger avec eux, j’avais parfois la sensation d’être plus à l’aise dans cette famille que dans la mienne, heureusement qu’il y avait ma petite sœur Johane sinon ça ferait bien longtemps que je serais partie de chez mes parents et que j’aurais fini par renier mon propre père. Après le repas, et être resté avec Oliver toute la soirée j’avais pris la décision de rentrer chez moi, il fallait bien que je rentre un jour autant le faire ce soir, en arrivant dehors, je tombais nez à nez avec Noëlia qui venait de passer un coup de fil à une amie, enfin c’est ce que j’ai toujours supposé en la voyant avec son téléphone à la main. Automatiquement un sourire était venu se présenter à mon visage, on était resté à discuter pendant 10 minutes tous les deux, et à chaque fois que je la voyais ou que j’entendais sa voix depuis la soirée qu’Oliver avait organisé, mon cœur s’accélérait, honnêtement je ne savais pas ce que cela voulait réellement dire, est-ce que j’étais tombé amoureux de cette fille ? Moi l’homme qui cherche à ne jamais rien ressentir pour ne jamais souffrir, ce soir-là, pour la première fois j’agissais avec mon cœur, dans mes actes c’était lui qui parlait.

« Jordan : Je me suis trompé. Tu es loin d’être la gamine que je voyais. »

Ce n’était peut-être pas les bons mots, mais c’était ceux qui été sorti de ma bouche alors qu’en même temps j’étais venu m’approcher d’elle, mon regard ne lâchais pas le sien, en tout cas pas jusqu’à ce que mes lèvres touchent les siennes. Je n’en avais pas encore réellement conscience, mais j’étais en train de vivre mon premier vrai baisé, et à ce moment-là rien ne pouvais casser ce moment magique. Enfin ça c’est ce que je croyais, j’avais juste oublié un léger détail, je me trouvais devant la maison des …, et mon meilleur ami était susceptible de sortir à tout moment, et ce moment était à l’instant où j’étais en train d’embrasser sa petite sœur.

« Oliver : Tu n’es qu’un sale enfoiré. Espère de fils de pute. »

Je n’avais jamais vu Oliver en colère, en tout cas pas contre moi. En l’espace de deux petits mois, j’avais mentit à mon meilleur ami et là j’étais en train de le trahir et de franchir une ligne que je n’aurais pas dû passer. Je sais très bien qu’à ses yeux sa sœur est la plus belle chose qui lui soit arrivé, de mon côté j’étais conscient d’avoir un lien très fort avec Johane, mais celui que Noëlia et Oliver avaient été beaucoup plus fort, remplis d’amour fraternel et de complicité. Ce soir-là, je n’ai pas cherché à lui répondre ni même à me défendre dans mes gestes, à sa place j’aurais agis exactement de la même façon, c’est pour quoi lorsqu’il était venu m’attraper par le col, je l’avais laissé agir, attendant le coup de poing qui ne tarda pas à venir, et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire je me retrouvais au sol, exactement au même niveau que ma conscience amicale.

Quand je suis rentré chez moi, la seule personne qui n’était pas couché était ma petite sœur, elle ne savait pas où j’étais partit et c’était inquiété pour moi, et en voyant l’hématome qui se trouvait à mon œil gauche était loin de venir la rassurer. Je n’avais eu d’autre choix que de m’assoir sur le canapé et de la laisser me soigner, elle avait beau me parler en même temps je n’entendais rien de ses dires, j’étais beaucoup trop loin dans mes pensées, d’un côté j’étais bien parce que je repensais à Noëlia et au baisé qu’on avait échangé et d’un autre j’étais mal par rapport à mon meilleur ami, je devais continuer à suivre mon cœur et essayer une histoire avec Noëlia au risque de mettre mon amitié en danger, ou je devais tout laisser tomber et être sûr que le lien que j’ai avec Oliver reste normal.

« Johane : Cael réponds moi ! Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »
« Jordan : Je n’ai pas envie d’en parler. »
« Johane : Quand je te réponds ça à une question, tu continues de me la poser jusqu’à ce que tu es une réponse, je ne l’ai jamais fait jusqu’à présent, mais ce soir je ne te lâcherais pas tant que je ne saurais pas. »
« Jordan : J’ai embrassé Noëlia, et Oliver nous a vu, inutile de te dire qu’il a sauté de joie en nous voyant ensemble. »
« Johane : Cael tu as pas fait ça ? Mais tu es complètement inconscient, cette fille à 6 ans de moins que toi. Que tu es envie de profiter de ta vie et ne pas prendre en compte les sentiments des filles que tu dragues, passes encore, mais ne fait pas n’importe quoi avec Noëlia. »

Aussi surprenant que ça puisse paraitre, ma petite sœur était la seule personne au monde à m’appeler Cael, mon deuxième prénom me servait uniquement pour Johane. Dans ses paroles je savais qu’elle ne disait pas ça pour m’embêter mais pour mon propre bien, mais ma seule réaction avait été de me lever et de regagner ma chambre sans venir lui répondre, je n’avais aucune envie de m’engueuler en plus avec ma petite sœur.


Cette nuit-là je n’ai rien dormis, je pensais bien trop à tout ce qui c’était passé, le lendemain j’avais pris la décision de m’éloigner de Noëlia et de tout faire pour garder l’amitié que j’avais avec Oliver, quand je voyais le prénom de sa petite sœur s’afficher sur mon téléphone, mon cœur ce serré de ne pas pouvoir lui répondre. Mais au bout de deux ou trois jours, j’ai complétement revu mon jugement, il était hors de question que je passe à côté de cette histoire alors que pour la première fois de ma vie je ressentais vraiment des sentiments pour une fille. Sauf qu’après avoir vu Noëlia pour le lui dire j’avais été honnête avec son grand frère, je n’avais pas cherché à lui mentir, ma décision était prise et il n’en serait pas autrement, même si je devais perdre mon amitié avec lui. Même s’il avait fallu beaucoup de temps à Johane et à Oliver pour l’accepter, les deux avaient finir par se rendre compte qu’ensemble, on était vraiment heureux, je me souviendrais toujours des paroles de ma petite sœur quand elle avait fini par accepter cette histoire.

« Johane : Je suis consciente qu’il y a une grande différence d’âge entre vous, mais quand je te vois maintenant avec elle et quand je repense à comment tu étais avant, je me rends compte que tu es heureux. Mais promets-moi une chose, ne la fais jamais souffrir. »

Si je pensais avoir fait le plus dur en ayant l’accords des deux personnes qui comptait le plus à mes yeux, j’étais loin d’avoir pensé à ce que pouvaient penser les parents …, et après avoir longuement discuté avec Oliver et Noëlia sur le sujet, du soir où ils ont appris la nouvelle, j’avais accepté de venir diner chez eux, mais j’étais loin d’être l’homme le plus à l’aise au monde. D’ailleurs sur cette soirée je n’ai pas quitté celle que je pouvais nommer comme ma petite amie, tout comme j’ai fait attention à tous les gestes que je pouvais avoir à son égard pour ne pas m’attirer les foudres de la famille, mais le seul moment où je m’étais retrouvé seul, je n’avais pas échappé aux paroles et aux menaces du père d’Oliver.

« Père Abbott : Si jamais tu fais du mal à ma fille ou que tu tentes de coucher avec elle, alors je te préviens tu auras signé ta descente aux enfers ! »

Ah oui, dans le genre on ne pouvait pas être plus claire que cela, en même temps je ne pouvais m’en prendre qu’à moi, tout ce que j’avais pu vivre avec Oliver ils étaient au courant, et ils savaient très bien aussi l’étudiant que j’étais, et ma réputation de bad boy en était la cause. Cependant, ils avaient fini par accepter que l’on se voie, mais sous certaines conditions, ils devait toujours ce trouvé dans un lieu public et devaient respecter les heures imposés. Pour la seconde condition, On a toujours respecté cela, en revanche, même si la plus part du temps on se retrouvait dans un lieu public de la ville d’Arizona, à de nombreuses reprises on a fini chez moi. Au début, c’était juste pour passer du temps tous les deux sans aucune arrière-pensée, Noëlia avait toujours été honnête avec moi en m’annonçant qu’elle n’avait jamais couché avec un homme, et qu’elle ne se sentait pas prête, dès l’instant où j’avais su cela j’avais accepté de lui laisser tous le temps qu’il lui faudrait pour qu’elle se sente prête. Un jour on avait bravé l’interdit pour se retrouver chez moi, on était dans ma chambre et personne ne se trouvait à la maison, tout le monde était au travail ou en ville avec des amis, on était debout en train de s’embrasser, quand je sentis Noëlia me guider et faire en sorte qu’on se retrouve tous les deux assis sur le lit, pour dire vrai je n’avais pas tout de suite fait tilt à où elle voulait en venir, combien de fois on c’était retrouvé ici sans jamais aller plus loin, sauf que son message commençait à être un peu plus claire lorsque je sentis ses mains venir retirer mon tee shirt.

« Jordan : Attends Noëlia, tu es sure ? »

La seule réponse que j’avais de sa pars était un nouveau baiser, et ses mains qui étaient venu ce déposer sur mon torse. Ce jour-là on était venu enfreindre deux règles, la première était de ne pas se retrouver que tous les deux autre que dans un lieu public, et la seconde c’était qu’on avait fini par coucher ensemble. Le mot détournement de mineur est resté un long moment dans ma tête après cela, mais ça ne dura que très peu de temps, j’avais fini par réaliser bien rapidement que Noëlia était venu m’offrir sa virginité, et après avoir longuement entendu ma sœur me parler de ce sujet par le passé, je voyais son geste comme une preuve d’amour.


Noëlia venait d’avoir 18 ans, ce qui signifiait pour elle la majorité, on était ensemble depuis deux ans et tout était simplement parfait entre nous, pour son anniversaire, j’avais passé plusieurs mois à travailler dans deux boulot différents pour être en mesure de venir lui offrir le collier sur lequel elle a craqué depuis plusieurs mois maintenant. Je n’avais pas voulu le lui donner pendant le repas de famille devant tout le monde, alors j’avais prévu la veille une soirée rien que pour nous deux, entre premier verre au café du coin, mais aussi un repas entre amoureux dans un des restaurant de la ville, pour finalement nous retrouver chez mes parents qui n’étaient pas là ce soir-là, et Johane avait eu la gentillesse de nous laisser la maison pour tous les deux.  Si j’avais pu j’aurais arrêté le temps lors de cette soirée, j’étais bien loin de m’imaginer que le lendemain tout allait complètement changer dans ma vie et que 48 heures après je ne serais plus dans cette ville. Lors du repas de famille, le père d’Oliver avait trouvé une nouvelle fois un moyen pour qu’on se retrouve tous les deux, depuis deux ans j’avais pris l’habitude de subir ses menaces, et même si jusqu’à présent j’avais tenu le coup, ce soir-là, il était venu m’annoncer qu’il avait des preuves et qu’il savait que j’avais couché avec sa fille avant sa majorité, je me retrouvais donc face à deux solutions, la quitter ou accepter de devoir me retrouver devant le juge, en ayant probablement le droit à de la prison. Avant de partir, Noëlia était venu avec moi à l’extérieur, où j’étais venu la serrer contre moi, fermant les yeux n’ayant aucune idée de ce que je devais faire, ce que je savais c’est qu’elle ne serait pas au courant, elle aimait ses parents, et je ne voulais pas la mettre dans une situation où elle devait choisir entre sa famille et moi.

« Jordan : Noëlia, peu importe ce qui peut se passer entre nous, promet moi de toujours vivre ta vie à fond, et de ne jamais avoir de regret. »
« Noëlia : Généralement ce ne sont pas des paroles encourageantes. »
« Jordan : Fais-moi confiance, la seule chose que je souhaite c’est ton bonheur et je ferais tout pour ça ! »

C’était la dernière fois que je lui adressais la parole avant de prendre la pire décision de ma vie, je savais qu’il y avait un risque pour que notre histoire s’arrête ici, alors j’étais venu l’embrasser, profitant au maximum de ce baiser, parce que je ne savais pas si on allait en avoir d’autre. Quand je suis rentré chez moi, je n’ai pas pu aller dans ma chambre directement, j’étais venu voir Johane pour lui parler de ce qu’il c’était passé, on était resté tous les deux pendant trois heures dans sa chambre à discuter et chercher la meilleure solution possible, et celle qui ressortait le plus souvent était que je quitte la sœur de mon meilleur ami, sauf qu’il me serais juste impossible de vivre ici sans pouvoir la voir, lui parler, la toucher, la prendre dans mes bras ou encore l’embrasser. Ce soir-là j’avais fait mes affaires, le tout tenait dans deux  sac de sport, une heure plus tard je prenais l’avion en direction de Los Angeles.

La seule et unique personne qui avait de mes nouvelles était ma petite sœur, je lui avais demandé de ne rien dire à personne sur les raisons de mon départ, j’avais bien pris conscience que mon meilleur ami et mon ex petite amie m’en voulait terriblement, et pour dire vrai j’avais à peine quitté la ville, que je m’en voulais moi-même de mon acte lâche, mais je ne voyais aucune autre solution. Johane m’avait lancé plusieurs perches pour donner des nouvelles à Oliver et Noëlia, même si elle devait le faire elle, mais j’avais toujours refusé, j’avais décidé de partir, je devais assumer mon choix jusqu’au bout, même si je n’étais plus le même homme et que tout ce que je pouvais vivre ne me rendait pas le sourire.


Il y a 3 ans, Johane m’avait appelé en pleine nuit, je savais très bien qu’il y avait un problème, quelque chose c’était passé en Arizona, sauf que je ne savais pas si ça concernait ma sœur, nos parents, Oliver ou encore Noëlia. J’étais bien loin de m’imaginer de ce qui allait m’attendre comme nouvelle.

« Johane : Cael, les parents d’Oliver et Noëlia ont eu un accident… Ils sont morts. »

Les mots de ma petite sœur me raisonnait dans ma tête, j’étais venu lui bafouiller que je prenais l’avion et que j’arrivais dans la journée, mais une fois que j’avais raccroché, mon téléphone tomba au sol, et je venais fermer mes yeux. Ils étaient la raison de mon départ, mais à ce moment-là je ne pensais pas à eux, mais à mon ancien meilleur ami et à la femme que j’aimais toujours. Il m’avait fallu 10 bonnes minutes pour réaliser tout cela, avant de venir préparer mes sacs et partir en direction de l’aéroport. Le lendemain j’arrivais de nouveau dans ma ville natal, c’est ma sœur qui était venu me chercher on était rentré à pied jusqu’à chez elle, profitant qu’elle n’habite pas bien loin, sur le chemin, rien n’avait changé, les rues étaient les mêmes, les restaurants et les cafés n’avaient que très peu changé et à chaque endroit où on passait, un des souvenirs que j’avais vécu avec Oliver ou Noëlia me revenait en mémoire.

J’ai vraiment fait mon apparition 2 jours après, pour l’enterrement des parents Abott au début j’étais resté dans mon coin, mon regard était déposé sur les deux seules personnes qui avait de l’importance à mes yeux, lorsque Noëlia m’aperçut la première rapidement suivit de son grand frère j’étais venu les rejoindre. On avait vécu que très peu d’étreinte avec Oliver, mais sa jour-là, même s’il m’en voulait de ma réaction du passé, je me retrouvais à le serrer contre moi, je l’avais vu heureux, en colère, mais jamais je ne l’avais vu pleurer comme ça. Sa petite sœur avait été beaucoup plus distante avec moi, j’étais effectivement venu la prendre dans mes bras, mais je ressentais un peu plus la colère qu’elle avait à mon égard, j’étais venu déposer un baiser sur son front, avant de m’éloigner un peu ne restant pas bien loin des deux. Après la cérémonie, Noëlia est directement rentré chez elle, et je me suis retrouvé avec mon ancien meilleur ami, la discussion qu’on a eue a été très courte et remplis d’émotion, je savais qu’ils m’en voulaient terriblement tous les deux, et que j’allais mettre du temps pour me faire pardonner.

« Oliver : Mais de te voir aujourd’hui, je comprends que tu seras toujours là pour Noëlia et moi dans les moments les plus difficiles. »

C’était les derniers mots que je venais d’échanger avec Oliver, il fallait que je vois sa petite sœur, que je lui parle, je ne pouvais pas me trouver ici, et ne pas la voir. En arrivant devant sa porte, je pris une grande respiration avant de venir sonner et attendre que la porte s’ouvre. L’accueil s’annonçait loin d’être joyeux au vu de la période qu’elle traversait, mais en me voyant je comprenais que j’étais devenu l’ennemi numéro 1. Une fois que je me retrouvais dans l’appartement la porte fermé, je devais faire face à un flot d’insultes de la part de Noëlia, tout ce qu’elle avait sur le cœur et qu’elle n’avait jamais pu me dire en face était en train de sortir, et puis après les insultes elle voulait des explications sur mon geste, mais je ne me voyais pas lui dire que j’étais partie à cause de ses parents, surtout pas aujourd’hui. Et depuis qu’on se connaissait, on était en train de s’engueuler pour la première fois, toute notre discussion était un véritable dialogue de sourd, je cherchais des excuses de mon côtés qui n’était pas valable du sien et elle avait bien raison, mais plus ça allait et plus le ton montait, au final on se parlait sans même prendre le temps de s’écouter.

« Jordan : Je sais que je suis en tort, que je n’aurais jamais dû agir comme ça, mais si je suis là aujourd’hui Noëlia ce n’est pas pour me justifier de ce que j’ai fait ou je n’ai pas fait. Quand Johane m’a appelé j’ai pris le premier avion pour venir ici. J’ai été lâche, et complètement débile, mais au-delà de mon comportement si je suis ici aujourd’hui c’est pour vous soutenir et vous aider, pas pour me chercher des excuses. »

Je ne peux pas expliquer comment on peut passer d’une tel engueulade, à un nouveau baisé entre nous, sans avoir à préciser que ce jour-là on avait fini par coucher une nouvelle fois ensemble. Je ne peux pas oublier les images que j’avais vécues, encore moins après quand Noëlia était venu ce lever, et ce rhabillé en vitesse, je comprenais très bien ce qui allait se passer, mais je n’avais pas envie d’y croire. D’un autre côté je comprenais totalement sa réaction, mon regard ne la quittait pas, j’attendais qu’une chose c’était qu’elle sorte ce qu’elle avait sur le cœur, même si j’allais avoir mal.

« Noëlia : Ne crois pas que ce qui vient de se passer va tout changer entre nous. On vient de faire une grosse erreur, je n’ai aucune envie de te parler, et encore moins de te revoir. »

Ma seule et unique réaction avait été d’acquiescer à ses paroles, je ne pouvais pas lui reprocher de m’en vouloir, j’avais suivis son geste avec quelques minutes de retard, en attrapant mes affaire pour m’habiller à mon tour. Notre dernière rencontre s’est déroulé ainsi, quand je suis partie de chez elle, j’ai fini par croire que j’avais été lâche une fois et que je le resterais toute ma vie, le lendemain je n’étais plus en ville. Je suis resté en contact avec Oliver, même si on n’est pas redevenu les meilleurs amis du monde, on se donne régulièrement des nouvelles, Johane continue également de m’appeler, je sais que depuis elle est devenu très amis avec Noëlia. Et à eux deux, même s’ils n’ont rien fait pour, ils m’ont faire comprendre qu’aujourd’hui il est temps pour moi d’assumer les erreurs que j’ai pu faire, et de tout faire pour réparer mes dégâts. J’ai longtemps pensé qu’avec le temps l’amour que j’ai pour Noëlia allait finir par disparaitre, je me rends compte qu’il n’en ai rien, et même si Johanne et Oliver n’ont jamais été claire sur le sujet, j’ai compris que c’était pareil pour elle, j’avais fait trop de mal dans ma vie, aujourd’hui je suis de retour pour en baver, mais tout faire pour réparer le désordre que j’ai semé.



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Jordan C. Ellis

Jordan C. Ellis


◭ messages : 59
◭ arrivé(e) le : 11/01/2014

J’ai perdu ma seule raison de vivre ! */ Jordan C. Ellis Empty
MessageSujet: Re: J’ai perdu ma seule raison de vivre ! */ Jordan C. Ellis   J’ai perdu ma seule raison de vivre ! */ Jordan C. Ellis EmptyDim 12 Jan - 22:30

      ϟ oh girls, my pearls  !



    Noëlia J. Abbott
    Premier amour -
    Noëlia et Jordan est la seule et unique histoire d'amour que le jeune homme a vécu. Ils ont 6 ans d'écart mais à ses yeux cela n'est rien. Ils ont été ensemble pendant deux ans, sauf qu'à la suite d'un dilemme que les parents de la jeune femme lui avait donné, il a pris la décision de quitter Phoenix. Revenu il y a trois ans pour le décès des parents de Noëlia et son frère ( son meilleur ami ), durant son séjour, il a fini après une longue dispute par coucher avec celle qu'il aime toujours, mais elle préférait en rester là et ne plus lui parler. Aujourd'hui Jordan revient à Phoenix, pour la reconquérir.



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Dernière édition par Jordan C. Ellis le Dim 12 Jan - 22:43, édité 1 fois
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Jordan C. Ellis

Jordan C. Ellis


◭ messages : 59
◭ arrivé(e) le : 11/01/2014

J’ai perdu ma seule raison de vivre ! */ Jordan C. Ellis Empty
MessageSujet: Re: J’ai perdu ma seule raison de vivre ! */ Jordan C. Ellis   J’ai perdu ma seule raison de vivre ! */ Jordan C. Ellis EmptyDim 12 Jan - 22:31

      ϟ oh boys, my toys !

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